Pour la DRH : pile je gagne et face tu perds ?

Le mercredi 6 mars a eu lieu la première réunion dite de négociation d’un plan de progrès (2024-2027) de feu accord QVT (Qualité de Vie au Travail), qui sera désormais nommé QVCT (Qualité de Vie et des Conditions de Travail).


1 – LE BILAN :


Avant toute négociation digne de ce nom, il est de bon ton de présenter un bilan. Seulement voilà, au-delà d’un catalogue synthétique de ce qui aurait été fait, il nous manque pour chaque axe de progrès un état des lieux de la situation avant la mise en place de l’accord actuel à comparer avec la situation présente, sans lequel il sera difficile de donner du sens à ce nouveau plan !

Dans la même logique, nous aurions souhaité disposer d’informations précises – et nous l’avons exprimé en séance – sur les actions qui ont été concluantes, celles qui n’ont pas pu être complètement mises en œuvre et pourquoi, et celles qui n’ont pas donné satisfaction.

Enfin, au-delà du fait que les indicateurs ne soient pas toujours très précis, nous sommes orphelins de l’aspect qualitatif, qui permettrait de définir une réelle trajectoire d’amélioration.

Notre demande formelle – et ferme – a été de demander un bilan à la fois plus fourni, plus précis et plus qualitatif. A suivre…


2 – LES REVENDICATIONS portées par L’UNSA 


  • Tickets restaurants en télétravail
  • Augmentation des indemnités télétravail
  • 135 jours de télétravail flottants
  • Mixer le télétravail fixe et flottant
  • Semaine de 4 jours avec télétravail
  • Forfait 190 jours
  • Pérennisation RCIA (Rupture Conventionnelle Individuelle Accompagnée)
  • Retraite progressive
  • Pérenniser l’aide au vélo ou trottinette électrique
  • Négocier un volet Aidants ambitieux axé sur l’octroi de temps
  • Développer l’information et l’utilisation du dispositif Dons de jours
  • Promouvoir et faciliter les « investissements citoyens »
  • Congés RSE
  • Congés menstruels

3 – « DOUCHE FROIDE » 


Après un temps d’écoute de la DRH sur nos réflexions et revendications, la Direction nous a opposé une fin de non-recevoir sur nos priorités, tout d’abord sur les sujets en lien avec le télétravail (tickets restaurant ou indemnités télétravail notamment), sous prétexte qu’il existe déjà un accord télétravail.

De la même façon, le sujet de la retraite progressive est repoussé à l’examen d’un futur accord-cadre. Sachant que la négociation d’un prochain accord est repoussée d’au moins 1 an, la Direction générale se contenterait bien d’appliquer la réglementation de base en matière de retraite progressive. Elle ne tient visiblement pas compte à la fois de la demande très forte de nos collègues d’avoir un dispositif ambitieux en la matière, mais également du profil démographique de notre établissement.

N’en déplaise à certaines et certains, l’UNSA porte et portera des revendications claires et fortes, en lien avec les réels besoins de nos collègues cadres/non cadres, publics/privés, desquels elle n’est, pour sa part, absolument pas déconnectée.

Nous estimons que nos collègues méritent mieux qu’une proposition de séminaire avec l’ANACT (organisme pour autant respectable et spécialiste du sujet) ; il faut maintenant avancer !

Nous ne sommes pas opposés au principe de séminaires de réflexion et prospectives, mais cela ne doit pas ralentir les discussions sur nos revendications concrètes et encore moins s’y substituer.

Nos collègues dans les services méritent mieux et surtout attendent mieux de notre part que de simples réflexions aussi élaborées soient-elles.

Soyons concrets : car les enjeux pour le personnel, eux, sont bien réels !

Des réunions de négociations continueront d’avoir lieu courant 2024.


L’UNSA VOUS INFORMERA DE TOUTES LES AVANCÉES SUR CE DOSSIER ET VEILLERA À CE QU’AU-DELà des paroles, des actions concretes soient menÉes.