Le 8 mars, Journée internationale du droit des femmes, n’est pas la journée des femmes, et n’a, surtout, rien à voir avec la St Valentin !

Il est dommage de devoir encore le rappeler en 2024 ; mais de toute évidence, il reste beaucoup de chemin à parcourir dans cette compréhension si on se réfère à l’initiative d’une organisation syndicale qui offre une rose à nos collègues femmes en ce vendredi 8 mars.

La CFE-CGC est peut-être nostalgique des vers appris naguère, à une époque rappelons-le, où l’école séparait filles et garçons.

Ronsard alors, couvrait de galanterie une intention qui, aujourd’hui, pourrait être questionnée, voire dénoncée sur les réseaux sociaux.

Les Journées « consacrées », comme celle des grands-mères, ou des secrétaires, peuvent devenir des attentions réductrices, et même parfois sexistes.

La journée internationale du droit des femmes doit être beaucoup plus que :« mesdames, acceptez cette rose ce jour, et … à l’année prochaine ! ». Pire encore, ce geste réducteur, offrir une rose aux dames et damoiselles, est sexiste. Oui, sexiste !

La CFE-CGC a cédé à la mode du coloriage, après avoir soupoudré un peu de vert sur la page blanche de sa campagne électorale du Cosog, elle teinte maintenant de rose la journée internationale du droit des femmes, à défaut d’avancer des propositions concrètes pour l’égalité femmes / hommes.

Il est donc nécessaire de rappeler que le sens de cette journée est de pointer toutes les inégalités, et elles sont nombreuses ; de dénoncer toutes les pratiques discriminatoires, et elles sont nombreuses ; de travailler encore plus à avancer vers une véritable égalité Femmes/Hommes à la Caisse des dépôts comme ailleurs.

A l’UNSA, nous ne nous trompons pas de combat. Mesdames, nous ne vous offrirons pas de rose un matin, mais défendrons votre cause au quotidien.



Parce qu’un combat au quotidien, ça va plus loin qu’une rose.