Les personnels ont-ils enfin été entendus ?



Après deux réorganisations imposées en décembre 2022 par le précédent Directeur régional de la Direction régionale Grand Est, une troisième réorganisation vient d’être annoncée aux personnels. Un an et demi plus tard, il est temps de faire un point d’étape, afin de mesurer les effets de ces nouveaux changements. Comme le souligne la Directrice du Réseau, il est vrai que cette réorganisation a permis d’atteindre un certain nombre d’objectifs fixés, parmi lesquels :

  • Un meilleur équilibre entre les différentes plaques territoriales.
  • La disparition des CDT multi-métiers ainsi que des CDT multi-plaques.
  • Une amélioration très nette du climat social.


Toutefois, l’UNSA considère que tous les objectifs sont loin d’être atteints :

  • La répartition des charges entre CDT n’est toujours pas une réalité ; le métier d’investisseur est cruellement sous-doté sur une plaque territoriale très vaste.
  • Une réorganisation qui n’a pas pris comme angle de travail et comme finalité le client à servir.
  • Un manque de communication et de transparence du CODIR restreint.

Ce manque de communication a cruellement fait défaut à l’occasion de la réorganisation, et en particulier au premier trimestre 2023. Pendant plus de trois mois, aucune communication n’a été faite aux agents, ou même aux directeurs territoriaux ; ces derniers se sont retrouvés démunis face à des agents en demande.
Cette absence de communication n’a fait qu’engendrer des situations de stress qui auraient pu être évitées. Le baromètre social 2023 de la DR s’est révélé, en outre, peu flatteur pour le CODIR restreint.
Enfin, le contenu de ce rapport n’a été porté à la connaissance des agents que très récemment, ce qui ne traduit pas une réelle transparence ni inspire la confiance, tant attendues par les personnels.
Il a ainsi été décidé que le CODIR élargi bénéficierait d’un coaching collectif. Ce dernier a débuté en fin d’année 2023 et devrait s’achever en fin d’année. Ce coaching collectif pourrait être utile, s’il ne se limitait pas uniquement à traiter de l’organisation du CODIR, sans même aborder les agents ou encore la dimension client… une occasion manquée !?


On découvre également que la question des locaux, qui semblait pourtant traitée, ne le serait pas … complètement.
Un ergonome travaille avec un panel représentant chaque métier afin de mesurer au mieux les enjeux. Ainsi il n’est pas impossible qu’une nouvelle organisation des bureaux soit proposée. La réorganisation n’aurait-elle pas pu être une occasion de traiter ce sujet en même temps ?



La Direction de l’Etablissement Public semble apprendre de ses erreurs des précédentes réorganisations.
Toutefois, il reste encore du chemin à parcourir, et l’UNSA sera particulièrement vigilante pour que tous les personnels puissent travailler sereinement et dans les meilleures conditions.