A quelques semaines des prochaines élections du Cosog (décembre 2023), quelques-uns de ses élus s’émeuvent, dans leurs écrits ou à l’occasion des Conseils d’administration, de la fermeté dont fait preuve la Présidence UNSA vis-à-vis des fraudeurs.

Cela nous parait surréaliste mais à chacun sa doctrine ! En effet, le Président UNSA veille à ce que les subventions du Cosog soient allouées aux ouvrants-droit, mais refusées aux fraudeurs. Jorge Ricardo est donc parfaitement dans son rôle !

Si – fort heureusement – l’ensemble des ouvrants-droit fait preuve de probité, la fraude ne doit pas rester impunie :  il est normal qu’elle soit sanctionnée et que les sommes perçues indûment soient remboursées au Cosog. L’intérêt général doit primer sur l’intérêt individuel.

Il est notamment du ressort du service administratif d’effectuer des contrôles et de signaler les irrégularités aux élus. L’UNSA est reconnaissante aux personnels administratifs qui s’acquittent avec rigueur de cette mission, qui contribue au bien collectif.

Il ne s’agit donc pas d’une chasse aux sorcières comme l’a écrit récemment le SNUP, mais plutôt d’une garantie de probité pour le Cosog. Il est impératif d’écarter toute impunité de fraude, d’autant plus si son auteur est un élu. Rappelons que les personnels administratifs sont soumis au Code général de la fonction publique, et qu’ils sont à ce titre habilités à signaler à la DRH toutes fraudes ou tentatives de fraudes. C’est d’ailleurs dans ce contexte que Paul PENY, ancien DRH, a déposé un article 40 il y a quelques mois à l’encontre d’un agent bordelais pris en situation de frauder.


Enfin, il appartient aux élus du Cosog, association Loi 1901, de décider des prestations, mais aussi des règles à appliquer, notamment en matière de fraude et des sanctions afférentes.