Le 19 avril dernier, une nouvelle séance de négociation entre la DRH et les organisations syndicales s’est tenue sur la base d’un nouveau projet.

L’UNSA, la CGC et la CFDT ont continué à faire des propositions constructives tandis que la CGT et le SNUP étaient une nouvelle fois absents à ces négociations.


Concernant la Rupture Conventionnelle Collective (RCC), la DRH a étoffé son projet en retenant certaines propositions faites par l’UNSA.

Désormais le projet prévoit :

  • Que les salariés et fonctionnaires puissent bénéficier de ce dispositif à partir d’une ancienneté minimum de 10 ans et au plus tard 2 ans avant l’âge légal de départ à la retraite (Demande UNSA partiellement satisfaite).
    L’UNSA souhaite toujours faire baisser le droit d’entrée à 5 ans d’ancienneté minimum.
  • D’une indemnité fixée à 1/24ème de la rémunération par année de service, majorée de 20%.
    L’UNSA estime cette majoration insuffisante et demande un effort plus significatif. En séance, l’UNSA, la CGC et la CFDT ont demandé ensemble de fixer une indemnité à 1 mois de salaire par année d’ancienneté majorée de 20%.
  • Un nombre de postes éligibles porté à 200 (au lieu de 100) (Demande UNSA satisfaite).
  • Que la durée de l’accord aille jusqu’à fin décembre 2021 (Demande UNSA satisfaite).
  • La création d’une Commission d’examen et de validation des candidatures volontaires composée de 2 membres par organisation syndicale signataire de l’accord (Demande UNSA satisfaite).

Rappelons que la RCC permet d’obtenir un régime fiscal et social intéressant (exonération d’impôt et de cotisations sociales, CSG & CRDS, …) pour les salariés que la Direction de la CDC souhaite étendre aux fonctionnaires et contractuels de droit public par un acte administratif et/ou législatif.


Concernant la Cessation Anticipée d’Activité (CAA),
le projet prévoit :

  • Un aménagement du temps de travail sur une durée d’un an précédant la date effective de départ à la retraite (6 mois travaillés à 100% – 6 mois à 0%), rémunérés à 80%.
    L’UNSA considère que cette mesure va dans le bon sens mais reste insuffisante sur la durée. L’UNSA demande que les personnels bénéficient d’une mesure étendue à 2 ans, permettant ainsi de travailler la première année et de cesser intégralement ses fonctions la seconde année. Demande rejointe par la CGC et la CFDT en séance.
  • Une prise en charge par l’employeur de la cotisation retraite à 100% (Demande UNSA satisfaite).
  • L’utilisation des jours CET, jours médailles du travail, pour financer les 20% non rémunérés à l’entrée du dispositif (Demande UNSA satisfaite). L’UNSA demande également d’inclure les jours de congés.
  • La possibilité d’entrer dans le dispositif jusqu’à fin décembre 2021 (Demande UNSA satisfaite).

Enfin, la Direction s’engage à discuter d’un plan de recrutements équivalent aux départs envisagés dans le cadre de la GPEC (Demande UNSA partiellement satisfaite).

Prochaines réunions le 6 et le 13 mai 2019, puis présentation du projet au CUEP du 20 mai 2019.

Ensemble, faisons progresser nos droits !