Enfin une bonne nouvelle en ces temps d’incertitude et de chasse aux économies de toutes sortes…

Tous les objectifs ont été atteints en 2016, ce qui permet à chacun et chacune de toucher fin mars le maximum prévu à l’accord, qui rappelons-le, est calculé sur la base de 6,75 % de la masse salariale, soit + 0,25 % par rapport à l’an dernier, conformément à l’accord triennal conclu en juin 2015 et signé par la majorité des organisations syndicales* (sauf SNUP et CGT).

Ce résultat traduit les efforts des personnels, qui participent au niveau transversal mais surtout dans leurs directions respectives à la réalisation des objectifs fixés chaque année dans l’accord, avec des performances très homogènes en 2016 se situant en majeure partie à 110 %, c’est-à-dire au maximum, dans chacune des directions de l’Etablissement public.

L’objectif transversal visant à féminiser l’encadrement supérieur-cadres dirigeants « Diversité/Féminisation », entièrement à la main de la Direction faut-il le préciser, a été renouvelé et force est constater que non seulement c’est encore de justesse que le score de 98 % est atteint… mais qu’il s’agit là de la pire « performance » parmi la vingtaine d’objectifs assignés !

Score sans réelle surprise cependant avouons-le, étant donné l’état des lieux constaté et dénoncé par l’UNSA et l’ensemble des organisations syndicales en matière d’égalité professionnelle F/H que ce soit en termes de rémunération comme de mixité des emplois et de niveau de recrutement. L’Etablissement public peut mieux faire c’est certain et l’exemplarité doit venir des sphères dirigeantes où les disparités sont les plus criantes… il reste encore fort à faire en matière d’égalité professionnelle H/F contrairement aux discours d’autosatisfaction de nos dirigeants ! C’est une politique globale de gouvernance que nos dirigeants se doivent de conforter et d’appliquer.

L’atteinte, à 98 % également, du 2ème objectif transversal « Transition numérique » a permis le déclenchement du versement de 0,25 % supplémentaire, soit au total 6,75 % de la masse salariale en 2017.

Quant à l’objectif transversal récurrent « Garantir l’équilibre économique de la CDC », toujours à la main de la Direction, sa performance a chuté à 98 %.
A noter l’importance du nombre de placements d’office suite aux nouvelles dispositions introduites par la loi Macron : 1 285 agents, dont l’intéressement a été placé d’office sur le PEE, faute d’indication via le site Sesalis ou courrier, sachant que les personnels concernés disposent encore cette année de 3 mois pour récupérer s’ils le souhaitent le montant de leur intéressement sur leur compte bancaire.

L’intéressement constitue un levier équitable et gagnant-gagnant permettant de donner l’indispensable coup de pouce au pouvoir d’achat de l’ensemble des personnels. L’exonération partielle de charges sociales et fiscales, que renforce la loi Macron côté employeur, plaide en faveur de ce dispositif de redistribution uniforme pour tous.

Quelques chiffres pour illustrer ces résultats :

– Le montant moyen de l’intéressement s’élève à 3 684 € en augmentation (+ 7,81 %) par rapport à l’an dernier.

– Soit + 267 € en moyenne tous statuts confondus.

– Le montant global de la masse d’intéressement distribuée a augmenté de 6,15 %.

– Le nombre de collaborateurs touchant le plafond de l’intéressement (6 010 € pour 233 bénéficiaires) est stable, reflétant le tassement des salaires qui affecte également les rémunérations les plus élevées. Quant à la répartition des bénéficiaires (71 femmes et 162 hommes), aucune évolution cette année pour les femmes.

*Accord signé par l’UNSA, la CFDT et la CGC.