Le soi-disant 13ème mois consistait pour la CDC à verser une part du revenu annuel brut des salariés sous formes fractionnées, lesquelles correspondaient aux différentes échéances des prélèvements fiscaux. L’impôt étant dorénavant prélevé à la source, cette mesure n’avait plus aucune cohérence.

Pour cela, l’UNSA a été à l’initiative de la demande de la mise en place d’un lissage mensuel. Celui-ci a le mérite pour chaque salarié de bénéficier aujourd’hui de mensualités régulières permettant non seulement d’être en cohérence avec le régime fiscal actuel mais aussi de faire face de façon plus stable à ses échéances de paiements.

Le nouveau mode de calcul peut dans de très rares cas, générer quelques euros de perte sur une année (situation dénoncée par la CFDT, organisation syndicale non-signataire de l’avenant à la convention collective). Pour cette raison, nous continuerons de nous battre pour obtenir une absence totale d’effet de bord. Pour autant, fallait-il par dogmatisme ou par peur d’une renégociation de la convention collective refuser ce lissage qui donne une plus grande lisibilité à chacun ? Nous ne le pensons pas.


L’UNSA continuera de se battre pour que la situation de chacun soit en cohérence avec la réalité d’aujourd’hui en veillant à ne pas s’enfermer dans des batailles stériles d’une époque révolue et ce, pour aller de l’avant vers des droits en phase avec l’évolution de notre société et de ses aspirations.