Lors du CUEP du 19 juillet dernier, la Secrétaire générale de l’UNSA, Salomé Vaillant, a interpellé le Directeur général sur l’augmentation des rémunérations des salariés et fonctionnaires de l’Etablissement public CDC.

Outre les mesures d’urgence annoncées par Éric Lombard, ce dernier a décidé d’augmenter la valeur du point d’indice des fonctionnaires de 3,5% en s’alignant sur les mesures gouvernementales. Cette hausse ne porte pas sur la PFT qui représente 40% de la rémunération moyenne des fonctionnaires. En parallèle, il a décidé d’augmenter proportionnellement les salariés de 2,1% au 1er juillet 2022. Il conviendra, lors des négociations qui s’ouvriront en septembre prochain, de trouver des dispositifs internes pour pallier l’inflation galopante. L’UNSA demande d’ores et déjà une augmentation de 3,5% de la PFT et une hausse de 1,4% du point d’indice des salariés. Ainsi, l’ensemble des agents bénéficieront d’une hausse globale de leur rémunération de 3,5%.

L’UNSA demande, par ailleurs, le versement d’une prime de 1 000 euros minimum pour tous les personnels cadres et non cadres. Cette prime pourrait être rapidement mise en place par le biais de la prime PEPA et/ou d’un supplément d’intéressement uniforme. Cette prime pourrait également être majorée pour les plus faibles rémunérations.

La loi « Pouvoir d’achat » prévoit le paiement des jours RTT pour les salariés exonérés de charges fiscales. L’UNSA demande, par le biais de l’article 34, la négociation d’un accord étendant cette mesure aux fonctionnaires et contractuels de droit public de la Caisse des Dépôts.

La Caisse des Dépôts réalise chaque année des résultats positifs, il en sera de même cette année. Il est indispensable qu’une partie de ces résultats soit redistribuée aux personnels, à plus forte raison que la CDC supporte directement ses charges de personnel !

Le Directeur général a développé ce thème pendant la campagne présidentielle il doit traduire ses paroles en actes !

Enfin, avec le développement du télétravail, il devient indispensable que l’employeur CDC mette en place une indemnisation appropriée aux frais engagés par les télétravailleurs. L’UNSA demande notamment que l’indemnité repas en télétravail soit portée de 2,5 euros à 5 euros dès cette année.


Vous pouvez compter sur l’UNSA pour défendre votre pouvoir d’achat et agir pour tous les personnels !