L’UNSA a saisi le DRH, Paul Peny et lui demande instamment l’application pleine et entière de l’EIS en TOD comme en présentiel du personnel du centre d’appel d’Angers.  

Voici l’intégralité de la lettre :

Bonjour Monsieur Peny,

Lors du CSSCTN du 29 octobre dédié à l’application des mesures sanitaires gouvernementales à la Caisse des Dépôts, l’UNSA a attiré votre attention sur la situation particulière de nos collègues du centre d’appel de la DRS Angers. Nous demandons pour ces agents l’application de leur EIS spécifique y compris lorsqu’ils sont placés en TOD. Nous avons également relayé cette revendication auprès du Directeur des retraites et de la solidarité ainsi que dans les instances locales angevines.

En effet, conformément à l’accord ARTT ces collègues relèvent d’un régime de travail spécifique de 1554 heures, inférieur aux 1600 heures annuelles du régime des 35 heures.  Ce régime induit un EIS spécifique avec une contrainte de plage horaire 8h45 – 17h15 dont une heure de pause méridienne et une obligation hebdomadaire de service de 35 heures soit 7h00 par jour. Cette contrainte, qui figure expressément dans les fiches de postes, permet à la DRC de la DRS d’assurer l’accueil téléphonique des clients conformément aux COG et accords en vigueur. En conséquence un agent à temps plein relevant de cet EIS dégage une demie heure d’ATT  (aménagement de temps de travail) par jour de travail effectif, représentant un maximum de 15 jours de compensation par an.

Aujourd’hui, en ce 2eme confinement et contrairement au 1er au printemps dernier, les téléconseillers peuvent exercer leur activité en TOD car ils sont équipés techniquement pour répondre à distance aux appels entrants. De fait, ils assurent à domicile rigoureusement le même travail et aux mêmes horaires que sur site mais l’EIS spécifique ne leur est plus appliqué. Ils vivent cette situation comme une réelle injustice. C’est pourquoi, à contrainte et charge égales, nous vous demandons l’application pleine et entière de leur EIS en TOD comme en présentiel. En outre, cette modalité, très attendue, marquerait également une reconnaissance de l’investissement et de la conscience professionnelle de ces agents aux compétences reconnues dans une activité dont la pénibilité est certaine. A l’inverse, l’application du droit commun lorsqu’ils travaillent en TOD, les libèrerait de toute contrainte horaire spécifique et de toute planification liées aux plages d’ouvertures des lignes téléphoniques.

Bien cordialement


VOUS POUVEZ COMPTER SUR L’UNSA POUR DÉFENDRE VOS INTÉRÊTS !