Certainement inspiré par les directives gouvernementales actuelles, Éric LOMBARD chausse les bottes du Premier ministre et instaure une politique budgétaire de rigueur en direction des personnels de l’Etablissement public.
Du jamais vu à la Caisse des Dépôts !
Un dialogue social inexistant sur les rémunérations des personnels !
- Arrêt du versement de la GIPA aux fonctionnaires et contractuels de droit public en 2024 et refus de mettre en place un système compensatoire interne à la CDC.
- Blocage de la hausse de la valeur du point d’indice pour les personnels publics en 2025 (décision du ministre de la Fonction publique). Aucune volonté de la DRH de chercher des mesures internes.
- Blocage des salaires des personnels de droit privé en 2025 par la DRH lors des négociations NAO.
- Suppression de la Prime de Partage de la Valeur (PPV) en 2024 pour tous les agents concernés (année blanche).
- Perspective d’une attribution en 2025 de la Prime de Partage de la Valeur (PPV) en forte baisse par rapport à 2023.
- Refus de verser une Prime de Partage de la Valeur (PPV) de 500 € à tous les personnels en 2024 et 2025, alors que les résultats de la CDC sont au plus haut !
- Aucune perspective d’augmentation de la Prime de Fonction et de Technicité (PFT) en 2025, alors que le Directeur général peut décider seul de l’augmentation de la valeur du point sur cette prime.
- Refus d’attribuer des tickets restaurants aux personnels les jours télétravaillés.
A cela s’ajoute la non-reconduction de dizaines d’emplois occupés par des contractuels de droit public, alors que les Directions métiers ont besoin d’effectifs supplémentaires pour effectuer les missions.
Cette politique est d’autant plus inacceptable que la Caisse des Dépôts enregistre des résultats exceptionnels, qu’elle rémunère directement ses personnels publics et privés et que le Directeur général, par le biais de l’Art.34, peut négocier des accords internes avec les organisations syndicales représentatives pour l’ensemble des personnels.
Et que parallèlement, elle verse volontairement depuis plusieurs années près de 2 Milliards d’euros au budget de l’Etat, et ce, en sus des impôts sur les sociétés auxquels elle est assujettie.
Cette politique plombe le moral des personnels,
elle est injuste et inefficace !
L’UNSA vous demande, M. le Directeur général :
- Une inflexion budgétaire forte en 2025.
- Des mesures salariales générales pour les personnels publics et privés, cadres et non-cadres.
- La poursuive de l’harmonisation des droits entre les personnels publics et privés dans tous les domaines (rémunération, protection sociale complémentaire etc.).
- Une reprise du dialogue social avec la DRH et l’utilisation de l’Art.34 pour négocier et signer des accords communs à l’ensemble des personnels de la CDC.
La reconnaissance professionnelle des personnels passe par une augmentation des rémunérations juste et équitable.