Dans le cadre des négociations avec la DRH pour parvenir à un accord sur le pouvoir d’achat au niveau de l’Etablissement public, la Direction générale semble avoir trouvé ses partenaires (CFDT–CGT–SNUP) lors de la séance du 23 juin dernier pour signer un accord sur la PPV.
La DRH propose :
- Si rémunération < 2 SMIC* : prime de 1 500 € – 2 250 bénéficiaires (estimation RH).
- Si 2 SMIC < rémunération < 2,5 SMIC : prime de 850 € – 1 150 bénéficiaires (estimation RH).
- Si 2,5 SMIC < rémunération < 3 SMIC : prime de 550 € – 900 bénéficiaires (estimation RH).
La DRH envisage le versement de la prime de partage de la valeur sur la paye du mois d’août 2023.
Ces dispositions, si elles sont signées en l’état par la CFDT, la CGT et le SNUP, excluront globalement 40% du personnel (dont + de 60% de cadres chez les personnels de droit privé).
Pourtant, lors des négociations, l’UNSA avait proposé que les 3 tranches de la PPV soient réévaluées respectivement à hauteur de 2000 €, 1000 € et 800 € puis 500 € au-delà de 3 SMIC. Cependant, la DRH et les organisations syndicales futures signataires s’y sont opposées. Cherchez l’erreur !!
L’UNSA juge ces mesures insuffisantes, hormis pour la première tranche, pour pallier la perte de pouvoir d’achat des personnels publics et privés de la Caisse des Dépôts. Rappelons que l’inflation se situe sur la dernière année à 5,1% et qu’elle touche toutes les catégories de personnel, cadres et non-cadres.
A l’inverse du supplément d’intéressement de 750 € qui sera versé à TOUS les personnels, la Direction générale met en place des mesures discriminatoires et inéquitables.
L’accord sera présenté pour avis en CUEP le 11 juillet 2023. Sera-t-il majoritaire ?
Dans ce contexte, l’UNSA ne signera pas un accord qui divise les personnels et dont les montants sont
nettement insuffisants pour la grande majorité d’entre nous.
SMIC brut ( mensuel : 1 747,20 € – annuel : 20 966,40 €).