La Direction générale a réuni les organisations syndicales représentatives le 19 décembre 2024 pour présenter le dispositif qu’elle compte mettre en place en 2025 pour certains agents :
- Si rémunération < 2 SMIC : prime de 1 000 €, soit 1 815 bénéficiaires.
- Si 2 SMIC < rémunération < 2,5 SMIC : prime de 600 €, soit 1 159 bénéficiaires.
- Si 2,5 SMIC < rémunération < 3 SMIC : prime de 400 €, soit 961 bénéficiaires.
A cette occasion, on découvre dans les tableaux de la DRH les gains financiers que la Direction générale va réaliser sur le dos des agents (un peu plus de 6 M€).
La somme de l’année 2024 non versée (0€ versus 4,470 M€ en 2023)
+ les économies réalisées en 2025 (4,47 M€ – 2,95 M€ de projection = 1.52 M€)
= 6 M€ d’économie par la Direction en 2024 et 2025

Outre une année blanche en 2024, la DRH ne versera que 2,9 M€ en 2025 au lieu de 4,5 M€ en 2023 ; un véritable recul pour les personnels qui en bénéficiaient (environ 50 % des agents).
Au regard des résultats enregistrés par la CDC, l’UNSA juge les propositions de la DRH inacceptables.
Si certaines organisations syndicales, notamment la CGT, semblent se contenter et même se féliciter de cette décision de la DRH, l’UNSA ne signera en aucun cas un accord sur ces bases !
Elle laisse le Directeur général prendre ses responsabilités et verser unilatéralement ces montants en janvier 2025.
La réunion du 19 décembre 2024 n’avait en définitive qu’un objectif pour la DRH : chercher d’éventuels signataires pour faire passer la pilule ! Pas sûr qu’elle y parvienne…