Depuis le début de l’année, les organisations syndicales demandent à la DRH de négocier des mesures internes pour parvenir à un accord sur le pouvoir d’achat.


A ce jour, la DRH propose :

Augmentation de la rémunération fixe

Fonctionnaires :

  • Augmentation de la valeur du point d’indice de +1,5% (mesure Fonction publique).
  • Calcul agent par agent du différentiel à rajouter en PFT pour arriver à +2% par agent.

Privés :

  • Augmentation de la valeur du point d’indice de +2%.

CDP :

  • Augmentation de la valeur du point d’indice de +1,5%.
  • Calcul agent par agent du différentiel à rajouter en traitement pour arriver à +2% par agent.
  • Notification individuelle à chaque CDP des points ainsi ajoutés au contrat initial.

Ces augmentations prendraient effet au 1er juillet 2023.


Mise en place d’une Prime de Partage de la Valeur (PPV) pour les personnels publics et privés de l’Etablissement public :

  • Si rémunération < 2 SMIC : prime de 1500 € – 2250 bénéficiaires
    (estimation RH).
  • Si 2 SMIC < rémunération < 2,5 SMIC : prime de 850 € – 1150 bénéficiaires (estimation RH).
  • Si 2,5 SMIC < rémunération < 3 SMIC : prime de 550 € – 900 bénéficiaires (estimation RH).

Versement de la prime de partage de la valeur sur la paye du mois d’août 2023.


Ainsi que 3 vagues promesses pour 2024 :

  • Maintien de la prise en charge transport à 80% jusqu’au 31 décembre 2023. Engagement que ce taux soit aligné dès le 1er janvier 2024 sur le taux le plus favorable prévu par la Fonction publique ou le code du travail.
  • Attribution de 5 points d’indice aux agents publics au 1er janvier 2024 (mesure Fonction publique).
    Modalités de transposition de cette mesure aux salariés relevant du droit privé à déterminer lors de la NAO 2024 (automne 2023).
  • Maintien du groupe de travail constitué sur la restauration d’entreprise dans la perspective d’une révision du modèle de prise en charge employeur.

L’avis de l’UNSA

L’UNSA juge ces mesures insuffisantes pour pallier la perte de pouvoir d’achat des personnels publics et privés de la Caisse des Dépôts. Rappelons que l’inflation se situe sur la dernière année à 5,1%.

De même, la mesure PPV exclue 40% du personnel. Cela est totalement inadmissible pour l’UNSA car la baisse du pouvoir d’achat touche autant les cadres que les non-cadres !


L’UNSA souhaite que les tranches de la PPV soient réévaluées à hauteur de 1500 €, 1000 € et 800 € et 500 € au-delà.


Concernant les promesses, l’UNSA demande que les termes de l’accord soient plus précis, notamment sur l’attribution des points aux salariés et sur le maintien de la prise en charge transport à 80%.

Enfin, la DRH n’intègre pas 2 revendications importantes portées par l’UNSA :

  • Distribution de tickets restaurant les jours de télétravail.
  • Mise en place d’un prêt MSG à 1% jusqu’à 30 000€ sur 8 ans pour l’achat d’un véhicule électrique.

La Direction générale présentera ce projet d’accord au CUEP (Comité Unique de l’Etablissement Public) du 11 juillet prochain. La DRH fait du chantage aux organisations syndicales en menaçant de baisser les mesures en cas de désaccord et d’appliquer comme en 2022 des mesures unilatérales !!

L’UNSA continuera de porter vos revendications, mais ne signera pas un accord au rabais !


Vous pouvez compter sur l’UNSA
pour défendre votre pouvoir d’achat !