UN PRA INADAPTE A LA SITUATION SANITAIRE SUR L’ENSEMBLE DES IMPLANTATIONS DE LA CDC

Lors de la séance du CSSCT National du 15 septembre, après avoir demandé la requalification du point d’information en point de consultation, l’UNSA a voté contre le nouveau plan de reprise d’activités !


Abstention : CFDT (2) 

Contre : UNSA (4) CGT (2) SNUP (1)


Rappel du contexte…


Durant le confinement, le télétravail a été le mode de travail privilégié pour plus de 90% des agents. La Direction a affirmé à plusieurs reprises que les objectifs avaient été atteints !

Un premier PRA a été voté en instance du CSSCT National le 14 mai avec une prorogation au mois de juillet. A la rentrée, la Direction a souhaité faire évoluer le PRA avec comme objectif de faire revenir sur site les agents.

A la demande de l’intersyndicale, un CSSCT programmé le 11 septembre a été reporté au 15 septembre, le nouveau PRA ne tenant pas compte des propositions des syndicats et mettant en risque la santé des agents.


L’UNSA VOTE CONTRE, LA DIRECTION PREND DES RISQUES INCONSIDERES


  1. Le nouveau PRA ne tient pas compte des spécificités territoriales.
  2. Le nouveau PRA ne permet pas une transition cohérente entre le 100% télétravail pendant le confinement et la future mise en œuvre de l’accord QVT.
  3. Le nouveau PRA décline une jauge de capacité bâtimentaire sans tenir compte des paramètres tels que : l’intensité de circulation du virus, l’agencement des locaux et des bureaux, la difficulté de se restaurer sur place (notamment en DR), les modes de transport des agents.

Le port du masque et la distanciation d’1 mètre ne peuvent suffire à justifier un retour massif sur site. Alors même que le télétravail a fait ses preuves pendant des mois, pour l’UNSA, il est inutile de faire prendre des risques sanitaires inconsidérés aux agents !


L’UNSA demande à la Direction générale :

  • De mettre en place une formule qui permette aux agents d’alterner entre le télétravail et le travail sur site de façon à réduire le flux dans les transports en commun et à permettre un turn over dans les bureaux
  • Engagement écrit de la Direction pour que les jours TOD ne soient pas décomptés en période de crise sanitaire.

–> Simples prémices de la mise en œuvre de l’accord QVT signé !

  • De mettre en place des mesures spécifiques pour les agents dont la situation individuelle le nécessite : santé fragile, membre de la famille avec santé fragile…
  • De tenir compte de l’évolution de l’épidémie et des spécificités territoriales pour prendre les mesures qui s’imposent (ex : DR Bordeaux, Marseille, Guyane, Guadeloupe) en associant les organisations syndicales.



Focus sur Bordeaux


Pour la première fois cette année, un « danger grave et imminent » a été déposé par l’UNSA au registre de Bordeaux, à la suite des risques qui pèsent actuellement sur les téléconseillers.

Tous les agents sont revenus sur site sur ordre de leur hiérarchie, sans prise en considération de la topographie spécifique des espaces de travail, ni de la spécificité du métier avec un masque. Aucune prise en compte de nos préconisations matérielles et organisationnelles en matière de barrière et d’équipements informatiques : demande d’installation de plexiglass non suivie depuis le printemps – retard à l’allumage sur les commandes de licences softphonies nécessaires au travail à distance des téléconseillers…