UNIFIER PLUTÔT QUE DIVISER LES PERSONNELS
A quelques jours de l’ouverture de son 5ème Congrès, il est important de rappeler certains points forts que le syndicalisme autonome développe depuis des années au sein de l’Etablissement public CDC.
Première force syndicale avec 35 % des suffrages aux différentes élections professionnelles, tant chez les personnels publics que privés, fort du soutien d’une personne sur trois au sein de l’Etablissement public, l’UNSA axe, depuis sa création, toutes ses revendications et combats sur l’harmonisation des droits des personnels, tous statuts confondus.
Plutôt que de s’appuyer sur la critique constante et la division des personnels — comme le font certaines organisations syndicales — l’UNSA revendique, négocie et trouve des compromis pour signer des accords qui font progresser les droits des fonctionnaires, contractuels et salariés de la Caisse des Dépôts.
Cette ligne a permis de remporter de nombreux acquis sociaux ces 30 dernières années.
Citons quelques accords :
- l’intéressement, dont le taux est désormais fixé à 10 %,
- les accords d’épargne salariale PEE/PERECO,
- la PVO pour tous,
- le télétravail fixe ou libre,
- les nombreux accords-cadres et plan de départs volontaires RCC/RCIA,
- etc.
Notons que pour chacun de ces accords, certaines organisations syndicales (toujours les mêmes) critiquaient la signature de l’UNSA sous prétexte qu’elle mettrait en péril le statut public de la CDC ! Mais la peur n’est pas notre fond de commerce !
Ne leur en déplaise, l’UNSA continuera sur cette ligne réformiste et progressiste, qui a permis de remporter de nombreux combats et qui fera encore progresser les droits de tous les personnels dans les années à venir.
Citons, par exemple, notre engagement depuis des années pour :
- obtenir un accord de redistribution sur les résultats au niveau du Groupe CDC,
- obtenir aujourd’hui une protection sociale identique pour les publics et les privés,
- mettre en place une classification avec des rémunérations équivalentes pour tous suivant le métier exercé. Concrètement, pour l’UNSA, par exemple, une assistante, qu’elle soit fonctionnaire ou salariée, devrait percevoir la même rémunération, ce qui n’est malheureusement pas le cas aujourd’hui. Cela vaut bien sûr pour tous les métiers.
Le combat pour plus de justice et d’équité est aussi dans son ADN.
Pour l’UNSA, les personnels, qu’ils soient cadres, cadres dirigeants ou employés, doivent avoir les mêmes droits.
L’exemple du changement de statut d’Olivier SICHEL, n° 2 de la CDC, du public vers le privé sur la base du volontariat, doit être également possible pour d’autres catégories du personnel, comme cela se pratiquait d’ailleurs il y a une vingtaine d’années.
L’UNSA défend — et défendra toujours — le statut public de la CDC, ainsi que l’élargissement de ses activités, comme elle le fait depuis sa création.
Mais l’UNSA se battra toujours pour que l’équité entre salariés, contractuels et fonctionnaires se réalise.
A l’inverse de certaines organisations syndicales, toutes les revendications portées par l’UNSA sont élaborées en interne et validées lors des Congrès par ses adhérents.
Ce sera le cas les 25, 26 et 27 septembre prochains.