Le 4 septembre dernier, la négociation sur la QVCT (Qualité de Vie et des Conditions de Travail) a repris, après une pause estivale attendue par tous.
Depuis le mois de mars, 7 réunions se sont succédées… et le texte évolue à la vitesse de l’escargot. Et les 5 réunions encore à venir doivent finalement aboutir à une présentation du texte en CUEP, le 8 novembre prochain.
Il va sans dire qu’à ce stade, pour l’UNSA, le compte n’y est pas du tout !
Pour rappel, nos principales revendications — clairement relayées et argumentées auprès de la Direction — portent sur les sujets suivants :
- La semaine de 4 jours (dispositif déjà existant) mais assortie de 2 jours de télétravail permettant ainsi de rendre attractif ce dispositif.
- La retraite progressive, dispositif existant certes, depuis la réforme des retraites de 2023, non plus seulement pour le secteur privé mais aussi pour le secteur public.
Pour autant, pour être attractif, l’UNSA revendique une retraite progressive ambitieuse alliant par exemple congés et CET bonifiés par la Direction.
- La pérennisation de la prise en charge à 80 % par l’employeur des frais de transport.
- Les tickets restaurants en télétravail.
- L’augmentation des indemnités journalières de télétravail.
- Les 135 jours de télétravail flottants.
- Mixer le télétravail fixe et variable.
- Le forfait des 190 jours.
- La pérennisation de l’accord RCIA.
D’autres revendications avec un impact sociétal ont aussi été exprimées :
- Les congés menstruels.
- Le renforcement des dispositifs d’accompagnement des proches-aidants.
- La pérennisation des mesures « vertes » comme l’aide au vélo ou la trottinette électrique.
- Le développement de l’information et la simplification de l’utilisation du dispositif « Dons de jours ».
A ce jour, où en sommes-nous ?
Axe 1 : « Faciliter le travail » :
Il s’agit, pour la Direction de l’Etablissement public, d’aborder les notions de :
- Droit à la déconnexion.
- Repenser l’environnement de travail et les conditions de travail.
- L’accompagnement des projets importants.
- La prévention des RPS (Risques Psycho Sociaux).
Même si l’on ne peut que partager la philosophie, tout à fait louable, de ces bonnes intentions, il n’en reste pas moins vrai que ces bons vœux peinent à se réaliser concrètement.
Les dispositifs ne sont pas assez précisément évalués et lorsqu’ils le sont, ils ne prévoient pas assez de mesures précises et coercitives pour corriger les insuffisances éventuellement constatées.
Ce que l’on a obtenu :
- « Une offre de boissons chaudes gratuites sur tous les sites », comme cela se fait déjà à Bordeaux
- « Un prêt assorti d’un taux bonifié par rapport aux conditions de marché, pour un deuxième lieu de résidence, éligible au télétravail ». Toutefois, la Direction s’obstine à ne pas vouloir le mettre en place au même taux que celui octroyé pour l’achat d’une résidence principale, alors que cette mesure pourrait permettre à ceux qui ne peuvent acquérir leur résidence principale (notamment dans les zones à forte tension immobilière) d’accéder à la propriété
Axe 2 : « Attentif à notre collectif » :
Il s’agit là pour la Direction de mettre en avant les actions en rapport avec :
- La préservation du capital santé physique.
- L’accompagnement des personnels en situation d’éloignement de leurs activités ou de l’emploi ; et faciliter le retour au travail.
Là aussi, les intentions sont louables mais la procédure comme l’adaptation des mesures à la situation des collaborateurs, manquent de précisions.
Alors oui, nous demandons à la DRH une accélération et un approfondissement de la réflexion en cours, sur tous les axes de ce futur accord QVCT.
En effet pour l’UNSA, la route du bonheur au travail n’est pas la route de l’oubli…