Signataire il y a 2 ans avec l’UNSA et la CFDT d’un accord RCC avec 200 places à la clé, la CGC critique aujourd’hui l’UNSA et la CFDT pour la signature d’un accord RCC de 85 places qui sont uniquement le report des places non pourvues du précédent accord. Cherchez l’erreur !

La CGC rejoint ainsi le clan des syndicats contestataires (CGT/SNUP) et abandonne petit à petit sa ligne réformiste.

De même, la CGC estime aujourd’hui que la prime de 750 euros de supplément d’intéressement que les syndicats réformistes UNSA et CFDT viennent d’arracher à Éric Lombard n’est pas suffisante et s’interroge sur sa signature, toujours en critiquant les éventuels signataires.

Pourtant 750 euros pour tous en cette période, ce n’est pas rien, particulièrement pour les collègues ayant des petites et moyennes rémunérations. D’autant qu’à notre connaissance, cette organisation ne revendiquait rien en matière de redistribution des résultats. Pour une organisation catégorielle qui dit vouloir aujourd’hui défendre les non cadres il y a du chemin à faire…

Parions enfin que dans ses prochaines publications, la CGC critiquera l’UNSA et la CFDT sur l’application de la mesure de l’accord cadre “pouvoir d’achat” concernant l’application d’une augmentation automatique annuelle des rémunérations en fonction de l’évolution de l’inflation.

Bref, la CGC, à la veille d’élections professionnelles, change son logiciel, remercie les anciens permanents historiques pour faire de la place à quelques individus contestataires et passe désormais son temps à critiquer les syndicats réformistes, particulièrement l’UNSA, sans jamais faire une seule proposition constructive dans les négociations avec l’employeur CDC.



Décidément la CGC a vraiment perdu sa raison d’être au sein de la CDC !