L’UNSA et la CGT prennent leurs responsabilités en signant l’avenant à la Convention collective des salariés de droit privé qui prévoit la mise en conformité du paragraphe IDR.


Après un blocage de la CFDT privée et de la CGC qui étaient prêtes à tout sacrifier pour défendre des intérêts corporatifs, la signature de la CGT le 10 novembre 2017 à nos côtés* met fin au risque de dénonciation par l’employeur de l’accord relatif à l’accompagnement des parcours professionnels par la promotion de l’épargne salariale et de dispositifs liés aux départs à la retraite.

De ce fait, toutes les nouvelles dispositions de l’accord du 6 juillet 2017 seront applicables à tous les personnels, publics et privés, de la Caisse des Dépôts à compter du 1er janvier 2018, notamment :

– L’IDR dégressive pendant 4 ans.
– L’abondement de 300% pendant 5 ans avant le départ en retraite des sommes versées sur le PERCO.
– Le versement d’une prime annuelle de 450 euros à partir de 2022 pour tous les collaborateurs.
– L’abondement de 150 % de l’intéressement dès 2018 pour tous, si celui-ci est versé sur le PERCO.

Sauvés : les personnels ne seront pas les grands perdants de ce feuilleton à rebondissements…

Sans entrer dans la polémique, comme certains aimeraient nous y entraîner, nous ne nous pouvons passer sous silence l’attitude de nos homologues :

– Saluons la décision finale de la CGT qui, après consultation de ses adhérents, a apposé le 10 novembre dernier sa signature à nos côtés* et respecté ainsi l’engagement pris le 6 juillet dernier.

– En revanche, nous ne pouvons que dénoncer l’attitude suicidaire de la CFDT privée, qui en cette période pleine d’incertitude sur l’avenir de la CDC, était prête à faire perdre :

  • L’IDR pour les fonctionnaires.
  • Le retour à l’IDR minimum inscrite dans le code du travail (2 mois) pour les salariés.
  • Toutes les valorisations obtenues de l’épargne salariale (Intéressement, PERCO,…) pour les fonctionnaires et les salariés.

Et tout cela dans le but de maintenir les droits existants pour une petite partie des personnels de droit privé sur une période maximum de 30 mois après la dénonciation de la Convention par l’employeur. Cherchez l’erreur !

A noter le silence de la CFDT publique sur ce sujet. Il est vrai que cette organisation bicéphale tient régulièrement plusieurs discours. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la solidarité « public/privé » n’est pas l’objectif de cette organisation.

– Quant à la CGC, elle est, depuis le début, aux abonnés absents de la table des négociations.

– Le SNUP n’est pas représentatif chez les salariés de droit privé.

Conclusion UNSA

L’irresponsabilité de certaines organisations syndicales aurait pu faire perdre des dizaines de milliers d’euros aux personnels qui partiront dans les années à venir, mais aussi à tous les jeunes qui pourront, grâce à l’accord signé le 6 juillet 2017, bénéficier de mesures financières tout au long de leur carrière.


L’UNSA,
1ère organisation syndicale de l’Etablissement public, prend ses responsabilités et s’engage depuis des années à vos côtés pour défendre et améliorer vos droits, objectif et raison d’être première à notre sens d’un syndicat.

Ensemble, continuons d’agir dans ce sens !

*pour mémoire, la date butoir de signature des accords était fixée au 8 novembre 2017 à 17h. Or à cette date, seule l’UNSA était signataire des avenants. La Direction a alors prorogé de 48h le délai pour laisser le temps à la CGT de finaliser la consultation interne de ses adhérents.