Cette étape, à laquelle la plupart d’entre nous aspire n’est pas si simple qu’il n’y parait. Le contraste avec la vie active, le rythme quotidien, les liens sociaux, tout est à repenser, reconstruire, redécouvrir. L’équilibre familial est un élément clé qui s’envisage à deux lorsqu’on vit en couple. 

C’est également un moment propice aux bilans, à l’introspection comme à l’ouverture aux autres. Les précautions en matière de santé ne s’improvisent pas, tout comme les nécessaires choix patrimoniaux. Pour toutes ces raisons, une bonne préparation est un atout majeur pour une retraite épanouie. 

Depuis sa création le COSOG organise, par délégation de la direction, des stages de préparations à la retraite. Ceux-ci réuniront encore 252 stagiaires cet été à Courchevel. Des professionnels, psychologues, y créent une dynamique de groupe favorisée par la formule de séjour en pension loin du lieu de travail. Médecin, notaire, experts en retraite y prodiguent des conseils et répondent aux questions nombreuses. Gageons que comme chaque année, les appréciations des participants salueront l’utilité, l’excellent niveau et le format des sessions. 


Pour l’UNSA, ces stages ne doivent pas être sacrifiés dans l’opération de cession de Courchevel. 


A ce jour, la Direction n’a pas évoqué sa vision du devenir de ces formations mais avec 800 départs prévus dans les 3 prochaines années, le sujet est majeur. Proposer aux futurs retraités de simples journées de formation sur site, à Paris, Bordeaux et Angers, serait une régression inacceptable.   

L’UNSA affirme l’utilité sociale des stages de préparation à la retraite et revendique leur maintien sous une forme similaire à celle organisée à Courchevel. 

La retraite est une affaire sérieuse, ce serait un comble que la Caisse des Dépôts, gestionnaire d’un retraité sur cinq en France néglige d’accompagner ses propres agents alors qu’elle était toujours précurseur en la matière. 



Retraite aux flambeaux ou retraite de Russie, l’UNSA a déjà choisi !