Lors du CUEP du 19 octobre 2023, la DRH a présenté les modalités de mise en œuvre de la Journée de solidarité pour 2024.

Pas d’innovation côté RH, les modalités proposées sont les mêmes que les années antérieures :

  • 1h45 de travail supplémentaire par trimestre pour les personnes qui badgent
  • 1 jour de RTT en moins pour les personnes au forfait ou à horaires fixes
  • 1 jour DG en moins pour les cadres relevant du forfait Jours Comité Exécutif

Pourtant la Direction générale ne cesse de répéter que nous devons et devrons tous plus que jamais être mobilisés !

La Journée de solidarité est une disposition d’ordre public mais l’employeur a toute latitude sur les modalités de mise en place, particulièrement dans le contexte de fort recours au télétravail depuis la crise COVID !

AUSSI, L’UNSA A DEMANDÉ À LA DIRECTION DE PROPOSER DES MODALITÉS « INDOLORES » POUR TENIR COMPTE :

  • Du télétravail qui conduit pour une bonne partie des agents à effectuer plus d’heures sans que cela soit mesurable.
  • Des impacts du télétravail sur l’équilibre vie personnelle/vie professionnelle.
  • De la suspension du badgeage pendant le télétravail qui fait perdre des journées de récupération au personnel qui badge.

Changer les modalités cette année est, selon l’UNSA, une façon de reconnaître l’investissement de toutes et tous !

Malheureusement, la Directrice des ressources humaines a refusé toutes nos propositions au moyen d’un discours très moralisateur, et déplacé !

Par ailleurs en 2020 et à la demande des organisations syndicales, Paul Peny, alors Directeur des ressources humaines, avait proposé la mise en place d’un groupe de travail pour mesurer les impacts du télétravail sur le temps de travail. L’UNSA a rappelé cet engagement mais malheureusement, si les directeurs des ressources humaines se succèdent, les engagements continuent d’être oubliés ! C’est une façon très regrettable de concevoir le dialogue social !

LES VOTES DU CUEP DU 19 OCTOBRE 2023 

Abstention : UNSA – CFDT – CGC  SNUP
Contre : CGT