L’accord-cadre signé en 2021 par l’UNSA a vu une nouvelle disposition se mettre en place : la GERI (Garantie d’Evolution de la Rémunération Indiciaire).
Pour la deuxième année consécutive, de nombreux salariés ont pu bénéficier de ce dispositif qui a pour vocation de combler l’écart de rémunération sur 4 années par rapport à l’inflation.
Ce dispositif, qui est le pendant de la GIPA pour les fonctionnaires, joue donc un rôle de « voiture balai », comme l’a rappelé encore récemment le Directeur général de la CDC.
L’accord cadre dispose que dans le calcul, seuls les points Mobilité obtenus à compter de 2022 peuvent être retranchés, et ce uniquement parce que les RH ne « savent » pas identifier — pour des questions techniques — les points Mobilité obtenus avant 2022.
En conséquence, le montant versé en septembre à de nombreux collègues éligibles au dispositif cette année, a été amputé.
Ce sera encore le cas l’année prochaine… si la DRH ne corrige pas le tir !
Cette situation crée une discrimination selon que les points Mobilité ont été obtenus avant ou après 2022.
L’UNSA a demandé que les RH recalculent les vrais montants dus aux salariés dès lors que ceux-ci en font la demande, en précisant les points Mobilité dont ils avaient bénéficié avant 2022.
A ce jour, les RH répondent par une fin de non-recevoir. Les salariés apprécieront…
L’UNSA demande que le dispositif GERI fasse l’objet d’un même traitement que la GIPA.
Il incombe aux RH de mettre à niveau ses systèmes pour remédier à cette discrimination, pour mettre fin à une telle différenciation de traitement.