Comme nous le pressentions début décembre, la Direction générale a dénoncé le 20 décembre 2024 de « manière préventive » la convention de gestion du Cosog mettant ainsi les syndicats devant l’obligation de négocier une nouvelle convention ou de stopper l’activité du Cosog au 1er janvier 2026.
En effet, cette décision brutale de la Direction, à la veille de Noël, remet en cause l’intégralité des moyens financiers et de fonctionnement du Cosog à partir de la fin 2025.
Au travers de cette dénonciation, la Direction souhaite réduire les frais de fonctionnement et mettre les personnels administratifs affectés au Cosog en position de mise à disposition de l’association en avril 2025.
A l’inverse de la CGT et du SNUP, qui se sont déjà positionnés en CUEP le 12 décembre dernier pour une reprise des missions du Cosog au sein de la DRH ; de la CFE-CGC extrêmement muette ; l’UNSA et la CFDT se battent pour la pérennité et l’indépendance du Cosog, le maintien du niveau de la subvention actuelle et la garantie des droits des personnels administratifs.
L’UNSA n’acceptera aucun retour en arrière. Elle demande le maintien de la gestion des prestations sociales et de loisirs par des élus comme le droit du travail le préconise.
Notre objectif, lors des prochaines discussions avec la DRH, sera d’amélioreret sécuriser, pour les années à venir, une nouvelle convention, tant pour les ouvrants droit que pour les personnels administratifs.
L’UNSA interviendra prochainement directement auprès d’Olivier SICHEL, nouveau Directeur général par intérim de la Caisse des Dépôts, pour lui rappeler nos exigences. Nous souhaitons trouver rapidement un compromis avec la Direction pour que le Cosog puisse travailler en toute sérénité en 2025 et pendant de longues années.