A la demande de l’intersyndicale* CGT – CFDT – CFE-CGC et UNSA (le SNUP ne participe pas à cette intersyndicale), la directrice de la DPS, Marianne Kermoal-Berthomé, a reçu les syndicats mercredi 22 mai. Les 2 heures de réunion n’ont pas suffi, une nouvelle rencontre est programmée le 29 mai.

La directrice nous a présenté des chiffres plus précis concernant la DPS, que l’UNSA vous partage ici :

Au 30 /04/2024, les effectifs permanents — c’est-à-dire le nombre de personnes et non de postes budgétaires dans un tableau Excel — sont de 1 727 agents permanents et 136 non permanents.​

Site

PARIS

BORDEAUX

ANGERS

CHOLET

METZ

Total général

Nombre

236

812

637

26

16

1727

En matière de gestion des effectifs, la DPS devait atteindre une cible de 1 624 ETPT (équivalent Temps plein travaillé) ; ici il n’est plus question d’effectifs à date, mais de cumul sur une année du Temps de travail effectif, donc de la « force de travail » des agents.

Cette cible a été dépassée de 9 ETPT, soit 1 633 ETPT à l’atterrissage.

Fin 2023, l’objectif 2024 a été porté à 1 666 ETPT après échanges entre la DPS, DFIN et la DRH, soit 33 ETPT de plus que le réalisé 2023.

Mais, nous explique-t-on, « la dynamique des recrutements fin 2023 et tout début 2024 nécessite une attention forte sur la suite de l’année et de ne pas remplacer tous les départs pour pouvoir respecter cette cible et le budget de masse salariale ».

Traduction : la DPS a trop embauché ou trop vite fin 2023 et début 2024.

Pourquoi ? Comment ? On ne le saura sans doute jamais mais au final, la directrice, forcément solidaire du Comex et de la décision du DG, annonce le non-renouvellement de contrats.


Dans le même temps, le nombre de départs prévisionnels (retraite, mobilité hors DPS et autres départs) serait faible en 2024.

Ce sont donc 46 collègues de la DPS qui devront quitter l’établissement public dès la fin du 1er semestre, dans quelques jours. 

Le détail :

  • Ce sont 42 CDP courts sur les 89 présents au 31 mai qui ne verront pas leur contrat renouvelé.
  • Ainsi que 3 CDP longs sur les 7 dont le contrat arrive à échéance au 1er semestre.
  • Sans oublier 1 agent en détachement qui ne sera pas intégré. 

Et d’autres non-renouvellements suivront au second semestre.

L’UNSA et l’ensemble des OS, ont rappelé la violence, l’injustice et le sentiment d’improvisation qu’inspire ce « plan de correction ».

L’UNSA, comme l’ensemble des OS, réclame la suspension de ces mesures, le renouvellement des CDP courts et la pérennisationdes CDP longs. 

Les personnels à Angers comme à Bordeaux sont dans la plus totale incompréhension, révoltés par l’injustice que subissent les collègues en situation de précarité, qui se savent dans l’incapacité d’atteindre les objectifs de production et de qualité fixés sans l’aide de ces collègues.    


La DPS est au bord de l’explosion sociale, qui fermente dans le slogan « Grandissons ensemble oui, mais avec tout le monde ! »

La Direction mesure-t-elle vraiment la situation… ?