Lors du Comité Local Unique (CLU) Ile-de-France du 17 février dernier, le Directeur de DJF a présenté un projet de réorganisation de son service.

Pour l’UNSA, cette nouvelle organisation n’a pas de sens. En effet, elle vise uniquement à nommer auprès de Pierre Chevalier un(e) nouvel(le) adjoint(e) dont la mission est incompréhensible.

Le nouveau responsable aura une responsabilité fonctionnelle avec pour objectif de « briser les silos ». Or, il n’y a plus de silos car les juristes travaillent déjà ensemble sur les dossiers transversaux.

L’UNSA n’aimerait pas que cette nomination soit uniquement faite au prétexte de donner une promotion et une hausse de salaire à un privilégié alors que la plupart des juristes sont mécontents depuis des années car non augmentés au motif de contraintes budgétaires. Mélanger du fonctionnel et de l’opérationnel dans une même direction, surtout avec un effectif aussi réduit, est contreproductif. L’UNSA craint que le résultat ne conduise à créer de la confusion voire des tensions qui retomberont sur les opérationnels.

De plus, sur les deux dernières années, DJF a diminué de façon très importante ses effectifs alors que la charge de travail des juristes et des agents de DJF n’a cessé d’augmenter. Pour l’UNSA, cela constitue un risque opérationnel pour l’EP !

L’autre point de ce projet « d’évolution d’organisation » concerne l’affectation des assistantes au pôle des affaires générales. La Direction affirme que cela est censé mettre en valeur leurs compétences et valoriser leur travail. Pour l’UNSA, il s’agit d’une diversion pour ne pas parler de primes, de promotions et de PVO à 100% quand les objectifs ont été réalisés à 100%. Non la réalité est tout autre, les départs n’ont pas été renouvelés et les assistantes restantes se trouvent avec deux voire trois pôles à gérer. Pour la Direction, cette réorganisation sera l’occasion de « mutualiser ». Par mutualiser il faut comprendre pérenniser une situation qui entraine une surcharge de travail pour les assistantes. L’UNSA demande au contraire le renforcement du nombre des assistantes et une valorisation de leur rémunération. Nous demandons également qu’elles soient évaluées par un responsable qui ait un lien direct avec elles au quotidien.

Dernier point, la Direction insiste sur le fait que la réorganisation s’appuie sur une démarche de concertation et que les équipes ont été consultées via leur hiérarchie. Or, la méthode retenue par DJF dans ses consultations, ne permet pas l’anonymat. Sur de petites structures, il est fondamental d’assurer l’anonymat des réponses pour être certain de leur sincérité.


En résumé, l’UNSA ne comprend pas la finalité de cette réorganisation et a demandé son arrêt en soumettant ce dossier au vote.

Ce vote a été refusé par la Direction. De ce fait, l’ensemble des organisations syndicales, à l’exception de la CFDT, ont quitté la séance pour montrer leur désapprobation et ne pas être solidaire d’une telle décision !