La DRH vient de communiquer sur la signature de l’accord Épargne salariale, qui s’appliquera en début d’année 2025.

A la lecture du flash info n° 703, nous comprenons rapidement que l’objectif n° 1 de la Direction générale est bien de quitter EPSENS (Groupe Malakoff Humanis) pour aller vers un autre prestataire.

Pourtant les quelques arguments développés montrent bien qu’il n’y a quasiment aucune avancée pour les personnels. Mais plutôt des inconvénients, voire des reculs pour bon nombre d’agents, comme l’indiquait l’UNSA dans son article : https://cdc.unsa.org/lunsa-ne-signe-pas-lavenant-a-laccord-epargne-salariale/

A noter que contrairement à ce qui était annoncé dans les communications de la CFDT et la CFE-CGC, signataires de l’accord, la Direction générale ne parle pas du fameux million supplémentaire dont seraient bénéficiaires les personnels. Le mirage a disparu !

Reste à savoir, à ce stade, si cet accord est bien valide, car la signature de la CGT — arrachée hors délais par la DRH — pose une interrogation majeure, cette organisation n’étant plus représentative chez les personnels de Droit privé depuis les dernières élections DPP de décembre 2022 ; elle ne peut donc, à notre sens, être signataire de l’accord pour les salariés.



Mis à part ces aléas d’une négociation tronquée, l’UNSA continuera son combat pour faire évoluer les produits d’épargne salariale pour tous les personnels, en veillant notamment à la hausse des plafonds d’abondement du PEE ou du PERECO, ainsi qu’à une augmentation conséquente du versement unilatéral de l’employeur CDC.