Lors du CUEP (Comité Unique de l’Etablissement Public) présidé par le Directeur général le 23 septembre dernier, nous avons assisté à des déclarations du genre “Il n’y a plus de femmes de valeur à la CDC”.
A l’UNSA, nous sommes en totale opposition avec ce type de remarque et nous nous battons quotidiennement contre ces préjugés. D’autant plus, que nous assistons, depuis quelques temps, à une dégradation du dialogue social via notamment des interventions misogynes de certains syndicalistes. Tout cela, sans que la Direction ne réagisse, par exemple lors de la dernière négociation relative à l’accord égalité Femme – Homme.
L’UNSA rappelle qu’à l’Établissement public, ce sont 62% de femmes qui contribuent quotidiennement à la réputation et aux excellents résultats de la CDC, et que :
- la Secrétaire générale de la CDC est une femme,
- la Directrice de la communication est une femme,
- la Directrice des finances est une femme,
- la Directrice des risques est une femme,
- la Directrice de la conformité est une femme,
- la Directrice du réseau est une femme,
- la Directrice du cabinet du DG est une femme,
- la DRH adjointe est une femme,
- la Présidente du réseau Alter égales est une femme…
Même si nous sommes parfois en désaccord avec la politique menée par ces femmes dans le cadre de leurs fonctions de cadres dirigeantes, nous pensons qu’elles apportent leur savoir-faire à l’institution et qu’elles sont tout aussi compétentes que les hommes.
Le fait d’être syndicaliste ne donne pas tous les droits et encore moins celui de tenir de tels propos !
Rappelons qu’à l’UNSA, nous sommes le seul syndicat à avoir 60% de femmes dans ses rangs. De plus, elles occupent des postes clefs (Référente harcèlement, Présidentes du Cosog de Paris et Bordeaux, Trésorière du CMIC, etc.). Pour l’UNSA, il ne faut surtout pas opposer les genres mais faire en sorte de créer un environnement bienveillant pour que chacune et chacun d’entre nous puisse s’épanouir dans son environnement professionnel.
