Lors du CUEP du 4 novembre, la DRH a présenté les modalités de mise en œuvre de la journée de solidarité pour 2021.

Pas d’innovation côté RH, les modalités proposées sont les mêmes que les années antérieures :

  • 1h45 de travail supplémentaire par trimestre pour les personnes qui badgent
  • 1 jour de RTT en moins pour les personnes au forfait ou à horaires fixes
  • 1 jour DG en moins pour les cadres relevant du forfait jours comité exécutif

Pourtant la Direction générale ne cesse de répéter que nous devons et devrons tous plus que jamais être mobilisés pendant la crise sanitaire !

La journée de solidarité est une disposition d’ordre public mais l’employeur a toute latitude sur ses modalités de mise en place, particulièrement dans le contexte de la crise COVID !


Aussi, l’UNSA a demandé à la Direction de proposer des modalités « indolores » pour tenir compte :


  • Du TOD mis en place 2 fois en 2020 et probablement en 2021, TOD qui conduit pour une bonne partie des collaborateurs à effectuer plus d’heures sans que ce soit mesurable.
  • Des impacts de la crise sanitaire et du confinement sur l’équilibre vie personnelle/vie professionnelle.
  • De la suspension du badgeage pendant le TOD qui fait perdre des journées de récupération au personnel qui badge.

Changer les modalités cette année est selon l’UNSA une façon de reconnaitre l’investissement des collaborateurs.

Malheureusement, le DRH a refusé toutes nos propositions en arguant d’un discours très moralisateur !

Au vu de l’insistance des organisations syndicales, le DRH propose un groupe de travail pour les impacts de la crise sanitaire sur le temps de travail. L’UNSA y participera en espérant que cette réunion sera productive !


Les votes du CUEP du 04 Novembre 

Abstention : UNSA – CFDT – CGC

Contre : SNUP – CGT