Dans le cadre de la concertation égalité Femmes – Hommes dans la Fonction publique, et suite aux travaux des groupes de travail, l’UNSA avec 7 autres organisations (CGT, CFDT, FSU, Solidaires, CGC, CFTC, FA) souhaite la négociation d’un nouvel accord qui permette d’aller au-delà de celui de 2013 et qui débouche sur l’instauration de mesures contraignantes pour les employeurs.

Ensemble, les 8 syndicats ont écrit le 20 juillet 2018 au Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’action et des comptes publics, Olivier Dussopt.

Dans le cour­rier, les orga­ni­sa­tions signa­tai­res insis­tent sur la néces­sité de trai­ter les points sui­vants dans cette négo­cia­tion :

– La revalorisation des métiers et filières à prédominance féminine avec comme finalité la négociation de grilles indiciaires ;
– La prise en compte de la pénibilité des métiers à prédominance féminine ;
– La neutralisation effective et réelle des effets des congés maternité, des congés afférents à la grossesse, congés parentaux et toutes absences liées à la grossesse et à l’éducation des enfants sur les carrières ;
– Le développement des dispositifs de garde d’enfants adaptés ;
– La mise en œuvre de mesures contraignantes pour les employeurs publics concernant la prévention et la lutte contre les violences sexistes et sexuelles.

Tous ces objec­tifs à attein­dre ne peu­vent s’envi­sa­ger autre­ment qu’accom­pa­gnés de bud­gets dédiés à hau­teur des enjeux fon­da­men­taux qu’ils repré­sen­tent mais également d’enga­ge­ments fermes en termes d’échéances et d’ins­crip­tion dans des textes régle­men­tai­res et/ou légis­la­tifs.

La balle est main­te­nant dans le camp du gou­ver­ne­ment.