Le Directeur général a annoncé cet été plusieurs changements au sein de
son Comité de Direction. Qu’en penses-tu ?

Il était temps ! Pierre René Lemas depuis son arrivée impulse une nouvelle politique pour notre institution que l’UNSA approuve dans les grandes
lignes. Il fallait donc qu’il mette une nouvelle équipe qui partage
pleinement ses orientations.

La nomination des nouveaux dirigeants de DSB (Elisabeth Viola), de DFE (Olivier Mareuse), de la Direction de la communication (Sophie Quatrehomme) vont dans le bon sens. Le choix de faire de la promotion interne est à mon sens un bon signe !

Concernant particulièrement DSB, l’UNSA attend de la nouvelle Directrice du
Bancaire un plan de relance de l’activité tant au siège que dans le réseau. Il en va de l’avenir de cette Direction.

Le premier semestre a été riche en négociations entre les organisations
syndicales et la DRH. L’UNSA a été un acteur déterminant ?

Oui, riche en discussions et négociations avec la DRH. Notre organisation a pesé fortement dans le dialogue social. Beaucoup de nos
revendications voient le jour : hausse de l’intéressement à 6,75%, amélioration des dispositifs d’épargne salariale PEE/PERCO, nouveaux
prêts immobiliers et à la consommation en janvier 2017, mise en place de la
semaine de 4 jours, ainsi que de nombreuses dispositions concernant l’équilibre vie professionnelle / vie personnelle dans l’accord QVT.

Le plus important est certainement d’avoir obtenu à l’occasion des discussions sur le nouveau régime des primes des fonctionnaires (RIFSEEP),
l’engagement du Directeur général en Comité technique d’étendre la PVO à tous les personnels entre 2017 et 2020. Cela mettra fin à l’iniquité qui
existe aujourd’hui, mais il s’agit surtout d’une reconnaissance professionnelle de tous les agents.

A l’inverse de certains, l’UNSA s’engage et signe des accords qui permettent d’améliorer concrètement le quotidien des personnels de droit public et
privé tant dans le domaine de l’organisation du travail que sur le plan financier. Le fait d’être la 1ère force syndicale au sein de l’EP nous positionne comme un acteur incontournable lors des négociations.

Comment se porte l’UNSA Groupe CDC ?

Bien, très bien. Nous enregistrons d’une part depuis des mois des résultats électoraux positifs tant à l’EP que dans les filiales et d’autre part un
nombre important d’adhésions à notre organisation, particulièrement chez les jeunes et les nouveaux arrivants.

Nous tiendrons cette année en septembre notre Congrès au Puy du Fou auquel participeront plus de 160 adhérents. Ce moment fort dans la vie d’une
organisation permettra de tirer un bilan de nos actions depuis 4 ans, mais surtout d’ajuster nos revendications pour être au plus près des attentes des
salariés et fonctionnaires. Il sera aussi l’occasion de renouveler nos instances avec l’entrée de nouveaux membres au sein de l’équipe dirigeante.

Le succès de notre organisation tient, je le pense, à la pratique d’un syndicalisme pragmatique, à l’écoute des personnels et tourné vers l’avenir.