Depuis l’origine de ce projet, l’UNSA insiste pour une séparation nette des débats dans le champ de compétences respectif de chacune des instances CSSCT et CUEP/CLU.

Cette approche garantit de concilier d’une part la préservation de la santé et de la sécurité, ainsi que l’amélioration constante des CT de nos collègues avec d’autre part les objectifs stratégiques de la DRS qui concourent à renforcer l’action de la CDC dans ses missions tout en donnant de belles perspectives d’avenir aux personnels.

Nous redisons ici nos vifs regrets quant à la méthode qui a prévalu en matière de dialogue social en amont des instances. Les instances locales se sont vues éludées car la réorganisation annoncée s’est mise en place sans même attendre leurs avis.


C’est un déni du processus consultatif !


Déni assumé par le Directeur des retraites qui, lors d’un webinaire à l’attention de l’encadrement, fait peu de cas des instances locales restant à tenir, en déclarant « nous sommes dans un dispositif où les directions dirigent ».

Lorsque les instances représentatives du personnel ne sont pas respectées notamment dans leur préséance ni écoutées dans leur connaissance fine et concrète du terrain, lorsque le dialogue social n’est pas considéré au mieux de ce qu’il pourrait apporter, il en découle malheureusement lourdeurs, incompréhensions, précipitation et fatalement perte de confiance.

Quel message est envoyé au personnel ?

Les trois CSSCT locaux, Angers, Bordeaux et Ile de France ont très fortement alerté sur les risques de ce projet, son ampleur masquée par un discours édulcorant, son calendrier accéléré sans raison clairement énoncée ou avouée, le tout dans une période particulièrement chargée et anxiogène.

Notre responsabilité syndicale est d’appeler les Comités locaux uniques et par extension la Direction à prendre toute la mesure de l’alerte très forte formulée par les CCSTL.


Pour autant, à l’instar du CUEP, les CLU sont appelés à se prononcer sur la pertinence de ce projet de réorganisation, sa projection opérationnelle et organisationnelle. Et en ce sens, notre responsabilité syndicale est de nous prononcer sur l’ambition de ce projet.

A l’UNSA, nous comprenons et partageons la stratégie de développement de l’activité dans le domaine des politiques sociales dont les retraites publiques. La Caisse des dépôts doit devenir le pôle incontournable des retraites publiques, des régimes spéciaux et se voir confier de nouveaux mandats. A cette fin, la Direction de la protection sociale doit adapter son fonctionnement.

Notre responsabilité syndicale est également de travailler à construire des perspectives pour nos collègues. De nouvelles activités, de nouveaux fonds, de nouveaux métiers seront autant de possibilités d’évolution professionnelle.

A l’UNSA, nous partageons également l’ambition de l’intérêt général lorsque la CDC se met au service des parcours de vie, de la formation, du handicap, du grand âge. Comment pourrait-il en être autrement ?


C’est notre responsabilité syndicale de voter pour l’avenir.   


C’est pourquoi en responsabilité et en conscience nous votons pour cette nouvelle organisation, pour accueillir de nouveaux fonds, de nouvelles missions, pour maintenir et développer l’activité de nos bassins d’emploi, pour que le personnel bénéficie de parcours professionnels variés.

L’UNSA, le syndicalisme en positif !