Alors que nous fondions l’espoir qu’une position commune UNSA-CFDT pouvait conduire la Direction à revoir sa copie, celle-ci a persisté dans ses propositions.

Pour rappel, nous proposions :

Quand la direction propose :

* contre 48,3 % actuellement

Alors que toutes les Organisations Syndicales — au-delà de la Caisse des Dépôts — alertent sur le sujet du pouvoir d’achat, la Direction reste totalement sourde aux demandes.

En effet, la non-distribution de tickets restaurant pour les jours télétravaillés fait de facto peser le coût du repas en totalité sur les agents. L’argument « choc » étant que les agents non bénéficiaires de ces tickets peuvent toujours venir sur site !

Du coup, qu’en est-il ? Tandis qu’un ticket restaurant est subventionné à hauteur de 60 % par l’employeur, il nous est proposé ici un système totalement discriminatoire puisque pour celles et ceux qui iront à l’AGR, ce subventionnement sera fonction de la rémunération. En clair, dès lors que votre rémunération sera supérieure à 50 k€, votre subvention sera en-deçà de ces 60 % car votre employeur ne veut pas que ça lui coûte trop.

Le message semble clair : si votre rémunération dépasse un certain montant et que vous avez potentiellement accès au service AGR, non seulement vous n’avez rien les jours télétravaillés, mais votre employeur vous subventionnera moins que ce qu’il fait pour un ticket restaurant.

Pour l’UNSA, c’est inenvisageable et deux questions se posent alors :

  • Doit-on accepter qu’après la faible rémunération des jours télétravaillés et l’absence de tickets restaurant, la Caisse des dépôts affaiblisse maintenant le dispositif social de la restauration collective par une offre inférieure à celle des tickets restaurants ?
  • Quel sera l’équilibre et la pérennité du système proposé si près d’1/3 des agents désertaient l’AGR quand ils sont sur site ?

Pour l’UNSA, c’est NON et la Direction assumera seule les conséquences d’une proposition totalement inadaptée, et dénoncée par l’ensemble des Organisations Syndicales.