Lors du Comité Unique de l’Établissement Public (CUEP) du 16 juillet 2025, l’UNSA est intervenue avec détermination auprès du Directeur général, Olivier Sichel, et de la DRH, Aurélie Robineau Israël, pour alerter une nouvelle fois sur la situation des 22 agents de la CDC actuellement mis à la disposition à CNP Assurances, BPCE et Natixis, et dont la mise à la disposition arrivera à échéance le 16 mai 2026.
Une demande claire : la prolongation de la mise à la disposition
L’UNSA a fermement demandé que la possibilité d’un renouvellement de la mise à la disposition ne soit pas écartée d’emblée, et qu’elle soit étudiée avec sérieux dans un esprit de dialogue et de respect des parcours professionnels.
Il ne s’agit pas d’ouvrir un précédent généralisable, mais bien de prendre en compte une situation humaine, professionnelle et institutionnelle particulière, conformément aux recommandations du rapport Vasselle (2015-2016), lequel constate qu’« il n’existe aucun obstacle à terminer sa carrière dans la société d’accueil. »
Cette demande s’appuie par ailleurs sur :
- un cadre législatif spécifique ayant permis la mise à disposition ;
- l’impact budgétaire neutre que représenterait une prolongation ;
- le caractère strictement limité du nombre d’agents concernés ;
- le soutien explicite de l’ensemble des organisations syndicales de l’intersyndicale.
En cas de réintégration : des garanties à apporter
L’UNSA a aussi exigé que, dans l’hypothèse d’une réintégration des agents au sein de l’Établissement public, certaines conditions soient garanties :
- La promotion en catégorie B de tous les agents actuellement en catégorie C, sans que celaimpacte le quota de promotions de l’Etablissement public ;
- L’implication systématique des organisations syndicales dans toutes les réunions portant sur cette question ;
- La présentation du dossier en point de consultation au CUEP, afin que la transparence et la concertation soient garanties.
Un traitement digne : une attente forte !
Enfin, l’UNSA a rappelé à la DRH sa responsabilité d’accompagner ces collègues de manière digne, dans le respect de leur engagement et avec la sérénité qu’ils méritent en fin de carrière.
Une démarche soutenue par un courrier aux parlementaires
Dans ce cadre, les agents concernés, regroupés en collectif, ont adressé un courrier aux parlementaires, (notamment à la Présidente de l’Assemblée nationale), pour solliciter leur soutien.
Le courrier rappelle que cette demande repose sur des considérations humaines et sociales essentielles, et qu’elle s’inscrit dans une logique de stabilité professionnelle, facteur de protection psychologique dans une période marquée par les incertitudes.
L’UNSA soutient pleinement cette initiative, et continuera de porter la voix des collègues concernés, dans toutes les instances, jusqu’à ce qu’une solution satisfaisante et juste soit trouvée.
Retrouvez en pièce jointe le courrier signé par les collègues et l’UNSA.