L’UNSA réaffirme sa position à quelques jours des annonces gouvernementales.


Le gouvernement a annoncé une réforme paramétrique des retraites pour l’année 2023.

Pour la Fonction publique, il a annoncé qu’il ne remettait pas en cause le calcul du montant de la pension sur les six derniers mois. Il ne modifierait pas la structure du système de retraite des agents publics.

L’UNSA réaffirme son opposition :

  • A la modification de l’âge d’ouverture des droits à 62 ans,
  • A l’augmentation du nombre de trimestres déjà fixé à 172, soit 43 ans, pour la génération née en 1973,
  • A une accélération de l’augmentation du nombre de trimestres.

Au niveau de la Fonction publique, l’UNSA demande :

  • Le maintien du service actif et du service insalubre pour les agents qui en bénéficient,
  • La prise en compte de la pénibilité pour les agents concernés ne bénéficiant ni du service actif, ni du service insalubre, comme élément participant à l’attractivité de certains métiers,
  • La mise en place de la retraite progressive dès 60 ans,
  • Le maintien du dispositif carrière longue,
  • Une majoration de durée d’assurance de huit trimestres pour les femmes ayant eu un enfant après 2004,
  • La mise en place de dispositifs de formation permettant une adaptation et une évolution des carrières,
  • L’instauration de dispositifs de prévention de l’usure professionnelle dans la Fonction publique,
  • Une réelle politique d’accompagnement des agents tout au long de leur carrière et en particulier dans la dernière partie,
  • L’adaptation de la charge de travail des séniors.


Le désaccord fondamental sur le recul de l’âge légal de départ en retraite n’empêchera pas l’UNSA d’œuvrer pour l’amélioration du système de retraites dans le secteur public et dans le secteur privé.