Il y a 4 ans, l’UNSA obtenait l’extension de la PVO (Prime Variable sur Objectifs) à tous les personnels, notamment à tous les non-cadres.
Cette victoire acquise après des années de combat a permis à plus de 70% des agents d’augmenter considérablement leur rémunération, mais aussi de pérenniser un dispositif spécifique à la Caisse des Dépôts pour 100% des personnels publics et privés. A cette occasion, de nombreux cadres ont également vu leur taux augmenter.
L’UNSA est particulièrement fière d’avoir mené ce combat de justice sociale au sein de notre Etablissement public et satisfaite de voir qu’aujourd’hui toutes les organisations syndicales ne s’opposent plus à son existence, voir même la défendent !
L’histoire aurait pu s’arrêter là, mais il y a un mais !
Depuis 3 ans, la DRH pas soucis d’économie budgétaire a instauré sournoisement un mécanisme qui diminue les montants. Exemple : 100% d’objectif atteint = 95% de PVO versée ou 95% d’objectif atteint = 90% de PVO versée,…
L’UNSA et certaines organisations syndicales dénoncent cette méthode et demandent un rétablissement du dispositif ou 100% d’objectif atteint doivent donner lieu à 100% de PVO versée.
L’UNSA demande, comme cela se pratique dans de nombreuses secteurs financiers, l’introduction d’un palier de surperformance lorsque les objectifs sont dépassés. Exemple 110% d’objectifs atteint = 110% de PVO versée.
La PVO est un dispositif interne mis en place par la Direction générale. De ce fait, le Directeur général a la main pour le faire évoluer tant sur les objectifs, les taux attribués que sur le montant de l’enveloppe budgétaire allouée chaque année.
L’UNSA considère que la PVO est un outil, avec l’intéressement, qui permet en interne d’augmenter le pouvoir d’achat des personnels, sans blocage statutaire !
A ce titre, l’UNSA souhaite, dans le cadre de la négociation Pouvoir d’achat, que la DRH augmente toutes les tranches de 1% pour l’ensemble des bénéficiaires.
