Lors du Comité Unique de l’Établissement Public (CUEP) du 31 janvier 2025, la Direction a mis à l’ordre du jour un point sur la convention de délégation de gestion du Cosog.

La convention actuelle du Cosog, a permis, pendant près de 20 ans, d’assurer l’équité et la qualité des prestations ; cependant, la Direction a décidé de dénoncer cette convention avec effet au 31 décembre 2025.

Ce choix s’apparente à un tour de passe-passe visant à réduire les effectifs actuels de 70 ETP, ce qui ne peut être accepté.

Actuellement, la Direction propose 65 postes alors que nous devrions en avoir 70 ; cette proposition pénalise les agents à temps partiel et ne respecte pas les engagements pris.

De plus, le manque d’effectifs a freiné le développement de nouvelles prestations, et la gestion de cette réorganisation par la Direction des Ressources Humaines a été défaillante.

Le Cosog fait face à des départs annoncés et à des risques opérationnels importants et bien identifiés, notamment pour les colonies d’été. Qui assumera la responsabilité des situations qui vont en découler ?

Sur le plan financier, la Direction propose des compensations financières qui sont largement insuffisantes, notamment pour les retraités et en ce qui concerne le secteur Montagne.

Rappelons que le Directeur général précédent a cédé le Chalet de Courchevel pour 65 M€.

Il est légitime d’en faire bénéficier en partie les personnels pour qu’ils puissent, de nouveau, offrir à leur famille des vacances à la neige, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui pour une majeure partie des agents.

L’UNSA revendique une dotation de 3,50 % de la masse salariale pour le COSOG, afin de garantir un avenir meilleur pour tous les agents.

Les 5 organisations syndicales représentatives de l’Etablissement public : UNSA, CFDT, CGT, CFE/CGC et SNUP ont voté contre cette décision, et ce point sera représenté devant les instances le 13 février prochain.



Vous pouvez compter sur l’UNSA pour défendre le Cosog !