Votre mission, si toutefois vous l’acceptez, consiste à organiser le prochain déplacement de votre directeur ou responsable de service.

De nombreux écueils se présenteront à vous, à commencer par la redoutable inertie de l’organisation FCM travel et le terrible plafonnement des barèmes de la CDC.

Comme toujours, si la mission n’aboutissait pas, si les trains étaient complets, les avions surbookés, les hôtels hors plafond, les véhicules de location indisponibles, votre hiérarchie nierait avoir eu connaissance de vos difficultés.

Que vous soyez assistante, assistant, ou que vous organisiez vous-même vos déplacements professionnels, ce défi vous l’affrontez au quotidien comme l’ont démontré deux récentes réunions de travail avec FCM. Le constat est simple et unanime, l’organisation des missions et déplacement est un casse-tête source de stress et de perte de temps. Le responsable FCM s’est montré moins avare de justifications aux difficultés de cette entreprise que de solutions à y apporter. Mieux encore, il demande de ne pas faire de rappel, car une relance alourdit leurs procédures et engendre donc de nouveaux engorgements ! Mais comment attendre sereinement un retour très aléatoire de ce prestataire à 48, 24 ou pire 12h d’un déplacement ? Il suffit de se lever un matin sans le billet de train commandé deux semaines auparavant pour promettre de ne plus se laisser prendre. Changements d’horaire, erreurs de date, les incidents se multiplient depuis des mois. La confiance est rompue.


L’UNSA demande aux directeurs, managers, responsables, tous voyageurs potentiels, de prendre conscience des difficultés rencontrées par les assistant(e)s.


 Si l’on y réfléchit bien, ce prestataire est rémunéré pour faire le travail que les assistant(e)s préparent minutieusement. Quelle est sa valeur ajoutée ? Aucune. Pire ce dispositif n’est pas non plus de bonne gestion, car la réservation tardive de transports ou d’hébergements obéit à une règle économique libérale simple,  l’offre et la demande, plus c’est tard, plus c’est rare, plus c’est cher !

La question du coût est une autre vraie difficulté. Le barème de la charte voyage n’était déjà plus très réaliste avant Covid, mais depuis il ne correspond plus du tout à la réalité du marché. Il est urgent de le réactualiser. Chaque agent de la Caisse des dépôts, quel que soit son grade ou sa fonction, a droit à un hébergement digne et pratique. Un obscur hôtel sur le périph à 50 mn et 2 changements de métro du lieu de la mission n’est pas acceptable, pas plus que de se voir attribuer une chambre borgne, et pourtant …


L’UNSA demande à ce que des solutions soient très rapidement mises en œuvre et les barèmes relevés en concertation avec les organisations syndicales en espérant que la négociation ne subisse pas le même sort que la célèbre bande magnétique :


Attention votre commande FCM est susceptible de s’autodétruire dans un délai de 5 secondes.