Le Conseil d’administration du Cosog du 27 mars 2025 était crucial, car il devait délibérer sur la nouvelle convention de gestion proposée par la Direction générale de la CDC.

Ces modifications, présentées par la DRH, font suite à plusieurs mois de négociations avec les organisations syndicales, dans un contexte où la Direction a dénoncé la convention actuelle, avec une date d’effet fixée au 31 décembre 2025.

Pour que la nouvelle convention de gestion soit adoptée et signée par le Président du Cosog, elle devait obtenir 2/3 des voix. L’UNSA et la CFDT, représentant 63 % des voix, ont voté en faveur de cette convention, garantissant ainsi la continuité des activités du Cosog en 2026 et au-delà. En revanche, les syndicats minoritaires CGT, SNUP et CFE-CGC, représentant 37 %, ont voté contre, entraînant de facto :

  • L’arrêt des activités du Cosog le 31 décembre 2025.
  • La reprise des activités sociales et culturelles par la Direction de la CDC, comme nous l’avons longuement expliqué ces dernières semaines.

Ce choix irresponsable et suicidaire de la CGT, du SNUP et de la CFE-CGC aura des conséquences graves et durables sur vos droits et prestations.

Cela est d’autant plus regrettable que les statuts avaient été adoptés à 70 % des voix lors de l’Assemblée générale du 26 mars 2025 par l’UNSA, la CFDT et les représentants des filiales.

Il est inacceptable que, malgré les avancées significatives obtenues par l’UNSA et la CFDT lors des négociations, ces syndicats aient choisi de compromettre l’avenir du Cosog. Parmi ces avancées, nous avons obtenu :

  • L’augmentation du taux de subvention de 3,26 % à 3,40 % de la masse salariale, soit 700 000 € supplémentaires pour améliorer vos prestations.
  • La possibilité d’octroyer des prestations aux retraités.
  • La sécurisation des droits des personnels administratifs du Cosog et des futurs intégrants.
  • Le maintien du nombre d’emplois existants (65 postes), avec une promesse du Directeur général, Olivier Sichel, d’augmenter ce nombre à 70 pour répondre aux préoccupations des personnels.

La signature de la nouvelle convention ne représentait pas un recul, mais une opportunité de sécuriser l’association tout en négociant des moyens supplémentaires.

L’UNSA a alerté les personnels sur les enjeux de l’Assemblée générale et du Conseil d’administration des 26 et 27 mars 2025. Nous remercions tous les agents qui se sont engagés à nos côtés pour garantir la pérennité du Cosog.

Vingt ans après sa création, trois organisations choisissent de jouer la carte du risque, sacrifiant ainsi les droits des personnels.

Il est évident que la reprise des activités par la Direction se traduira rapidement par une diminution des prestations, notamment dans le domaine des loisirs, ainsi qu’une réduction des effectifs administratifs.

L’UNSA ne s’arrêtera pas là. Nous proposerons dans les semaines à venir des solutions pour que les prestations sociales, culturelles et de loisirs restent pilotées de manière démocratique par les représentants du personnel.

De plus, l’UNSA demande à la Direction générale d’organiser un référendum avant cet été, afin que les personnels puissent voter sur les modifications de la convention et des statuts, avec une question simple : « Approuvez-vous les statuts modifiés et la nouvelle convention de gestion ? – Pour, Abstention, Contre ? »


L’UNSA reste déterminée à défendre vos intérêts !