Dans son dernier rapport sur les comptes de la sécurité sociale d’octobre
2019, la Cour des comptes recommande de resserrer les conditions d’accès des
dispositifs de départ anticipés à la retraite.
Pour elle,
ces dispositifs « réduisent les effets de l’augmentation de l’âge légal
d’ouverture des droits et de la durée d’assurance requise pour le taux plein
sur l’âge d’effectif et conduisent à augmenter les dépenses des prestations de
retraite ».
Elle préconise
de stabiliser les règles de départ pour carrière longue, de poursuivre le
réexamen des catégories actives dans la fonction publique et d’inciter les employeurs
à mieux prévenir la pénibilité.
L’UNSA
rappelle son attachement
à ces dispositifs qui visent à prendre en compte les situations
réelles des assurés au regard de l’allongement des carrières produit par les
réformes mises en œuvre à compter de 2003.
L’UNSA
invite la cour à se pencher sur l’espérance
de vie en bonne santé et les inégalités réelles constatées en fonction
des différents métiers exercés.
De plus, l’effet protecteur de ces départs anticipés sur l’espérance de vie des
effectifs concernés n’est jamais pris en compte alors même qu’il s’agit d’un gain social réel
important qui a des impacts au-delà des individus qui en bénéficient.
Les départs anticipés dans la mire de la Cour des Comptes
