En fin d’année 2024, la Direction générale a décidé unilatéralement de dénoncer la convention de gestion du Cosog.
Cela signifie concrètement que l’Assemblée générale et le Conseil d’administration de l’association Cosog auront à se prononcer, le 5 mars prochain, sur la poursuite ou la fin de son activité au 1er janvier 2026.
Rappelons que le Cosog gère les prestations sociales et de loisirs de tous les personnels publics et privés en vertu d’une convention de gestion qui le lie à la Caisse des Dépôts.
Du fait de cette dénonciation, la Direction propose désormais une modification des statuts et une nouvelle convention qui pourraient entrer en vigueur au 1er mai 2025, ou à la signature de la Convention.
Pour être valides, ces textes doivent être adoptés par une majorité des 2/3 des voix dans les instances du Cosog, ce qui signifie que 3 organisations syndicales au moins sur les 5 siégeant au Cosog, devront se prononcer favorablement.
L’UNSA n’a pas choisi cette situation imposée par la Direction. Nous avons, néanmoins, participé activement depuis 2 mois aux négociations pour sécuriser les droits des personnels administratifs et améliorer les moyens financiers alloués au Cosog.
Avec la CFDT, nous avons cherché des solutions acceptables dans l’intérêt de tous. Les textes proposés par la Direction seront soumis aux votes dans les instances du Cosog le 5 mars prochain.
L’heure est grave : le sort du Cosog dépendra du vote des organisations syndicales !
L’UNSA prendra ses responsabilités, et il est très probable que la CFDT fasse de même.
Qu’en sera-t-il des autres organisations syndicales ?
Car la CGT se positionne favorablement pour la reprise des activités du Cosog par la DRH ; le SNUP la suit aveuglement et la position de la CFE-CGC demeure ambigüe !!
En cas de non-adoption des statuts et de la convention de gestion, la DRH reprendrait au 1er janvier 2026 une partie des activités du Cosog sur l’Enfance et le Handicap pour les personnels publics…
Mais la partie Loisirs serait tout simplement supprimée ; et il suffit de voir ce qui se passe dans d’autres administrations pour comprendre l’enjeu des discussions actuelles !
Pour les personnels privés, la Direction serait obligée de recréer une structure dédiée (type ASOC).
Un retour en arrière de plus de 20 ans… et la fin des droits identiques pour les personnels au sein de la CDC.
En mars, chaque organisation syndicale devra donc faire un choix pour que le Cosog demeure — dans l’intérêt de tous les ouvrants droit — ou ferme ses portes en 2026, mettant fin à de nombreuses prestations dont vous bénéficiez. Pour l’UNSA, le choix est clair.