Alors que la loi de finances 2018 prévoit l’instauration d’un jour de carence dans la Fonction publique à partir du 1er janvier 2018, l’analyse de l’UNSA sur la démagogie et l’injustice de cette mesure vient d’être confirmée par la publication du rapport annuel sur l’état de la Fonction publique et par une étude de l’INSEE.

En 2012, alors que le jour de carence vient d’être instauré sous la présidence de Nicolas Sarkozy, la proportion de salariés absents au moins un jour au cours d’une semaine pour raisons de santé, dans les différents versants de la Fonction publique est de 3,8 % (3,7% en 2011) et de 3,6% pour les salariés du privé (3,8% en 2011).

En 2014, le jour de carence est supprimé, cette même proportion évolue ainsi : 3,9% dans la Fonction publique et 3,8% dans le privé. En 2015, ces chiffres sont inversés.

De plus, 2/3 des salariés français sont couverts par leur convention collective ou par leur mutuelle, ce qui est le cas à la Caisse des Dépôts.

L’étude de l’INSEE publiée le 10 novembre 2017 confirme cette analyse.
Pour l’UNSA, une mesure moderne aurait consisté à une réflexion sur l’opportunité de couvrir réellement pour tous ces trois jours de carence.

Une réflexion doit être engagée autour de la protection sociale des agents publics.

Au niveau de la Caisse des Dépôts, l’UNSA CDC demande à la Direction des Ressources Humaines de mettre en place un dispositif équitable entre les personnels de droit privé et de droit public.