C’était une information demandée et attendue depuis plusieurs mois par l’UNSA et d’autres organisations syndicales : la Direction générale vient de confirmer plusieurs points sur l’organisation interne pendant les Jeux olympiques (JO) à l’occasion de la séance du 15 février de la Formation Spécialisée de Santé, Sécurité et Conditions de Travail (F3SCT) de l’Etablissement public.
Du 15 juillet au 16 août, seuls les sites du 56 rue de Lille et d’Austerlitz 1 resteront ouverts, à l’exception des 25 et 26 juillet puisque tous les sites de l’archipel parisien seront fermés pour la cérémonie d’ouverture.
Maintenir ces deux sites ouverts permettrait de répartir les bureaux par direction et d’assurer la présence des activités non télétravaillables.
Concernant la restauration, elle fonctionnerait en mode limité avec un système de réservation de repas la veille, voire de livraison de repas froids.
Concernant la restauration, elle fonctionnerait en mode limité avec un système de réservation de repas la veille, voire de livraison de repas froids.
Les agents sont encouragés à privilégier le travail à distance compte tenu de la forte affluence et des enjeux de sécurité dans la capitale. Les réunions se feront toutes à distance et il n’y aura pas d’accueil de personnes extérieures, y compris de stagiaires, intérimaires ou d’agents occasionnels, hors évènementiel.
L’UNSA regrette que les jeunes soient ainsi pénalisés par ce dispositif et que la Direction générale ait écarté sa proposition de reporter la campagne des agents occasionnels pour juin et septembre 2024 afin d’y remédier.
L’UNSA a demandé si des évènements sont prévus lors de la cérémonie d’ouverture. Il lui a été répondu qu’un évènement est en cours de préparation, mais que compte tenu des contraintes bâtimentaires, seul un nombre limité d’agents pourrait y participer : la sélection se ferait au tirage au sort !
Quid des agents au forfait télétravail ? La DRH autorisera les agents à poser des journées de TOD en complément des jours posés au titre du forfait télétravail (soit 2 jours de forfait et 3 jours de TOD pour 1 semaine).
Déplafonnement de l’indemnité télétravail : La DRH a confirmé que l’indemnité télétravail, limitée à 253 € par an serait déplafonnée cette année. Le montant n’a pas été communiqué ; nous resterons vigilants pour qu’il couvre l’ensemble des jours télétravaillés dans l’année.
Si l’UNSA estime que ces mesures vont dans le bon sens pour assurer la sécurité et le confort des agents, elle est toutefois plus réticente à admettre la notion de « quota » voulue par la Direction. En effet, la DRH s’est lancée dans une analyse rétrospective des jours de congés posés lors des années précédentes pour définir des quotas par direction, voire par service, pour limiter les « effets d’aubaine ».
L’UNSA a fait valoir d’une part que beaucoup d’agents n’auront pas d’autre choix que celui de reporter leurs congés en raison de motifs personnels (exemple : conjoint(e) mobilisé(e) pendant les JO) ; et d’autre part qu’il serait tout à fait compréhensible que certains agents veuillent éviter de partir en vacances pendant cette période en raison de la saturation des réseaux de transports et des prix en forte hausse.
La DRH a répondu qu’elle n’imposerait pas de période de congés et que les managers auront à apprécier au cas par cas les demandes posées par leurs collaborateurs. En cas de refus injustifié, Mme Robineau-Israël a assuré que les représentants du personnel ont toute latitude pour faire remonter la situation pour un réexamen.
L’UNSA restera vigilante sur la validation des congés, pour qu’elle se fasse dans la plus grande bienveillance ; et elle se tient à la disposition du personnel pour faire remonter toute situation qui paraîtrait injustifiée.
Enfin, l’UNSA s’interroge sur l’absence de dispositif financier compensatoire pour les personnels mobilisés pendant cette période, alors que d’autres administrations ou entreprises le prévoient. D’autant que la CDC a su débloquer sans aucune difficulté plusieurs millions pour aider au financement des JO !
