La CGT vient d’assigner devant le tribunal judicaire de Paris le Directeur général de la CDC et les organisations syndicales signataires UNSA, CFDT et CGC de l’avenant à l’accord Télétravail du 1er septembre 2020, afin de demander l’annulation des mesures contenues dans cet accord obtenues suite aux négociations relatives à  l’accord QVT. Les mesures de l’avenant Télétravail étant intégrées à l’accord QVT.


Bien évidemment, l’UNSA plaidera en justice contre la CGT afin que les personnels publics et privés ne perdent pas le bénéfice des mesures de l’accord télétravail.


Mais nous sommes aujourd’hui en droit de se poser la question : à quoi sert la CGT à la CDC ? Casser les avancées sociales ? Vivre sur la contestation permanente ? Surtout lorsque l’on sait que la CGT a essayé tout au long des négociations de faire échouer l’accord et pourtant elle n’hésite pas a posteriori à communiquer sur certaines mesures de cet accord auprès du personnel (courriel CGT 29 octobre) !

Ce recours de la CGT est particulièrement grave. Si, par malheur, le tribunal décidait pour des raisons procédurières d’annuler l’accord, cela remettrait en cause non seulement, les nouveaux droits des télétravailleurs, mais aussi le remboursement des 250€ (mesure que nous venons d’obtenir, à titre exceptionnel pour les personnes actuellement en TOD). Dans ce cas, vos demandes de remboursement risqueraient d’être invalidées.

L’UNSA ne peut que dénoncer l’attitude de la CGT qui, après avoir essayé cette année de faire tomber devant les tribunaux l’accord RCC/CAA (en vain puisque le tribunal n’a pas suivi la requête de la CGT), tente à nouveau d’enlever des droits aux salariés et fonctionnaires de la Caisse des Dépôts.


L’UNSA continuera d’œuvrer pour faire progresser vos droits !