L’UNSA a constaté de nombreux dysfonctionnements concernant la gestion de l’épargne des personnels de l’Etablissement public.

L’UNSA a saisi le DRH sur les questions suivantes :

  • Pourquoi les dates de valeurs liquidatives retenues (pourtant quotidiennes) par Humanis ne sont jamais les mêmes et varient du 20 au 30 du mois pour les versements mensuels ? Est-ce défini a posteriori ?
  • S’agissant du mois de mars 2018, l’UNSA a demandé un éclairage sur la nature des dysfonctionnements rencontrés.
  • Concernant les investissements mensuels de mars 2018 : pourquoi ont-ils été faits en valeur du 17 avril 2018 ? Il s’agit de versements volontaires et mensuels. Ceux-ci sont indiqués au plus tard par le salarié via Sesalis le 10 du mois. Les 20 jours restants du mois doivent laisser le temps à nos Ressources Humaines pour transmettre les informations à Humanis et à ces derniers pour investir sur le mois concerné. Ceci ne pose d’ailleurs pas de problème en temps normal.

Les soucis techniques d’HUMANIS dont nous avons eu connaissance sur la période ne doivent pas conduire à pénaliser les salariés épargnants. Une régularisation en date de valeur à fin mars est possible. C’est d’ailleurs ce qu’il se passe avec votre propre banque qui peut passer des opérations de manière rétroactive.

En l’espèce, nous sommes face à un prestataire de service qui fait reposer son risque et ses dysfonctionnements à la fois sur les salariés et sur la CDC, laquelle verse les frais de gestion, situation que l’UNSA juge inacceptable.

Sur la base d’un placement en action, à savoir le fond Lattitude Offensif Europe l’UNSA a chiffré ces éléments : le manque à gagner pour l’épargnant est de plus de 3% (Investissement à 15479 € le 17 avril 2018 au lieu de 15003 € le 26 mars 2018).
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A cela, il convient aussi d’ajouter les frais de gestion payés par la CDC et calculés sur les encours. Plus les encours sont élevés, plus les frais le sont.

D’un point de vue plus global, l’UNSA s’étonne qu’en 2018, dans notre Etablissement respectueux des règles de déontologie strictes et légitimes, prompt à promouvoir la digitalisation, nous acceptions de la part d’un prestataire autant de défaillances, de négligences et une telle absence de transparence.

L’UNSA demande à la Direction, afin de garantir des placements effectués en toute transparence, que le 25 du mois soit retenu pour tout investissement dans les fonds d’Humanis (transferts jours CET, intéressement et versements mensuels).

L’UNSA demande également une régularisation et un dédommagement au titre du mois de mars 2018 pour tous les collègues concernés par ce préjudice, et ce dans les meilleurs délais.