Au nom du droit à la déconnexion et du bien être des personnels, le DRH de la CDC, Paul PENY, veut réintroduire dans l’accord ARTT des mesures d’une autre époque comme :

  • le badgeage le midi en ajoutant 15 minutes supplémentaires au temps réglementaire de 30mn existant (soit 45 mn en tout) et
  • comptabiliser le temps pour les personnels au forfait, en mettant en place un système de déclaration des heures travaillées et de la pause repas. 

Ces deux mesures sont aujourd’hui complétement en inadéquation avec les évolutions prônées par ailleurs par la Secrétaire générale, Catherine MAYENOBE, sur le développement du travail à distance et d’une nouvelle organisation des espaces de travail sur les différents sites de l’Etablissement public.
 
L’UNSA, comme toutes les autres organisations syndicales, rejette catégoriquement le projet d’accord proposé par le DRH et son adjointe Caroline KRYKWINSKI. Les propositions contenues dans cet accord s’apparentent à du contrôle permanent des agents et à une déresponsabilisation des cadres et de leurs équipes.
Cette façon de concevoir les règles de gestion du temps de travail ne correspond absolument pas, à nos yeux, au slogan « grandissons ensemble » du Directeur général, Éric LOMBARD.


En un mot : un retour 20 ans en arrière et une vision complétement obsolète des règles Fonction publique !


Avec le développement du travail à distance dans les années à venir, l’UNSA considère que les personnels doivent pouvoir choisir :

  1. leur mode de travail (télétravail, TOD ou semaine de 4 jours,) ainsi que
  2. leur système de gestion du temps (badgeage ou forfait).

Le mode de gestion (badgeage ou forfait) doit être au choix, que l’on soit cadre ou non-cadre. La DRH doit faire confiance aux personnels qui, afin d’assurer leurs missions, travaillent bien plus aujourd’hui que le temps de travail réglementaire. Les résultats affichés et les discours prônés par de nombreux Directeurs métiers le prouvent par ailleurs…
 
Le badgeage permet une comptabilisation précise du temps avec des droits à récupération (15 jours). Celui-ci doit demeurer et la DRH doit veiller à ce que les personnels puissent poser leurs jours de récupération sans difficulté.
 
Le forfait doit donner lieu à une meilleure pris en compte du travail effectif. L’UNSA demande que le nombre de jours RTT soit augmenté pour passer de 11 à 15 jours par an. Une indemnisation du nombre de ces jours peut être mise en place.
 
Enfin, dans cet accord, que le DRH veut novateur et protecteur, l’UNSA demande une prise en charge forfaitaire des repas pris en télétravail (sous la forme d’une indemnisation) au même titre que ceux pris dans les restaurants d’entreprise.
 
L’UNSA prendra part à toutes les réunions diligentées par la DRH dans la mesure où elles permettent d’améliorer les conditions de travail et le bien-être pour l’ensemble du personnel. En revanche, l’UNSA refusera de brader des acquis comme la semaine de 4 jours, la MATT ou la prise en compte du temps de travail sur la plage horaire 7h/20h.

Ensemble, partageons une gestion du temps basée sur la confiance et la responsabilité !