Monsieur le Directeur des ressources humaines,

Dans le cadre de l’accord sur la prime PEPA, signé par l’ensemble des organisations syndicales représentatives de l’Etablissement public : CGT – CFDT – CFE-CGC – UNSA et SNUP, un calcul défavorable a été appliqué aux agents à temps partiel.

En effet, le SMIC servant de base à la détermination du montant de leurs primes a fait l’objet d’une proratisation de la quotité de travail à temps partiel établissant, ainsi, des seuils différents de ceux fixés dans l’accord en référence au SMIC à taux plein.

De fait, l’article 2 de « l’Accord relatif à la mise en place de primes exceptionnelles pour le soutien du pouvoir d’achat des personnels de l’Etablissement Public dont la rémunération est la moins élevée et au bénéfice des personnels mobilisés dans le contexte de la crise sanitaire résultant de l’épidémie de COVID-19 » fait exclusivement référence à la rémunération perçue au cours des douze mois précédant le versement, sans aucune référence à la quotité de temps de travail.

Ce mode de calcul retenu, qui ne correspond pas aux termes de l’accord, pénalise nos collègues aux revenus réels les plus modestes.

Les organisations syndicales représentatives de l’Etablissement public vous demandent unanimement de procéder à un recalcul de leurs primes PEPA selon les termes de l’accord que nous avons signé.

Nous vous remercions par avance de l’attention que vous porterez à cette demande.

Pour l’intersyndicale CGT – CFDT – CFE-CGC – UNSA – SNUP

Salomé VAILLANT