Comme vous le savez déjà, les élections Cosog se dérouleront du 5 au 12 décembre prochain. Cette période, ce n’est pas nouveau, est propice à la démagogie habituelle de certains syndicats…
A l’UNSA, nous sommes pour la transparence, la cohérence et le sens des responsabilités. Aussi, nous vous proposons ci-dessous un point factuel sur la situation financière du Cosog et sur ses « fameuses réserves » souvent évoquées par les vendeurs de rêves.
Contrairement à ce qu’annoncent certains, les réserves du Cosog ne sont pas aujourd’hui de 4,5 M€ ! Mais de 2,9 M€ sur le budget social et de 0,6 M€ sur le budget de fonctionnement, non cumulable avec le budget social.
Les réserves disponibles sont donc de 2,9 M€ fin 2019 !
Suite à la signature de la nouvelle convention Cosog par l’UNSA et la CFDT, les réserves accumulées sur le budget de fonctionnement (0,6 M€) pourront à partir de 2020 être utilisées pour améliorer les prestations.
On peut donc considérer que pour le prochain mandat 2020-2023, le Cosog aura une réserve de l’ordre de 3,5 M€.
Il faut cependant intégrer ensuite les éléments complémentaires suivants :
- Dans une volonté d’entamer les réserves qui étaient à plus de 4 M€ fin 2017, le Cosog dépense plus que la subvention annuelle allouée et génère depuis 2 ans un déficit annuel de l’ordre de -400 K€ (qui se poursuivra à périmètre constant sur 2020, 2021, 2022, …).
- Le Cosog a besoin de disposer d’un fond de roulement minimum de l’ordre de 2 M€ (dixit nos commissaires aux comptes) pour faire face aux achats et aux prépaiements (parfois un an à l’avance) de vos prestations.
- Suite à la signature de la nouvelle convention Cosog par les syndicats responsables, le nouveau taux de subvention négocié passe de 2,735% à 3,15% de la masse salariale, soit une augmentation moyenne de notre subvention d’environ 300 K€ à partir de 2020.
Les réserves utilement disponibles sont donc bien loin des 4,5M € affichés, mais se situent plutôt aux alentours d’1,5 M€ !!
Fort de ces éléments, vous pourrez questionner à bon escient nos collègues contestataires pour savoir comment ils financent leur florilège de nouvelles mesures, comment ils augmentent quasiment tout et comment ils « libèrent » inconsidérément tous azimuts l’ensemble des prestations. Les réponses risquent d’être un peu confuses, soyez bien attentifs !!!
Il suffit de suivre un peu la presse sociale de ces dernières années pour voir les dégâts causés par la négligence, l’idéologie à tout crin et souvent l’irresponsabilité de certains syndicats contestataires qui géraient de gros comités d’entreprise qui ont mis la clé sous la porte.
