Lors de l’Assemblée générale d’approbation des comptes de l’année 2019 qui s’est tenue le 7 juillet dernier, les chiffres communiqués par la Trésorière (CGT) nous placent dans une situation que nous jugeons fragile.

En un mot le Cosog dépense beaucoup plus chaque année que la subvention octroyée par la CDC !


En effet, le déficit global pour l’année 2019 s’élève à 1,2 M€.

Les réserves totales du Cosog à fin 2019 s’élevaient à 3,2 M€ sachant que le Cosog a besoin de disposer d’un fond de roulement de l’ordre de 2 M€(dixit nos commissaires aux comptes) pour faire face aux achats et aux prépaiements (parfois un an à l’avance) de vos prestations.

La réserve réelle disponible à fin 2019 est donc de 1,2 M€.

Il est donc aisé de comprendre que le Cosog devra faire face à des difficultés financières à court terme si les dépenses restent supérieures aux rentrées. A ce niveau-là, les réserves seront vidées en 2 ans.

Comment en est-on arrivé là ?

Sur le mandat précédent (Présidence CFDT 2017-2019), il a été décidé par une majorité d’élus de planifier un « déficit » permettant d’utiliser une partie des réserves accumulées lors des années antérieures.

Résultat, le déficit constaté en 2019 est supérieur de 500 K€ au déficit prévu :

  • Une dérive de la prestation Crédit Vacances de 370 K€. L’UNSA avait alerté sur ce point et avait voté seule contre la mesure proposée par la CFDT fin 2018 d’élargissement de la prestation au remboursement à l’intégralité de la famille. 
  • Un dépassement de la ligne Billetterie/spectacles de 100 K€.

Au vu de ces éléments, l’UNSA a voté de nouveau contre les nouvelles mesures d’augmentation de la ligne Crédit Vacances (remboursements des billets SNCF sur le territoire français) proposées au Conseil d’administration du 8 juillet par le SNUP et soutenues par la CFDT.

Pour l’UNSA, il est urgent à court terme de prendre des décisions visant à mieux maîtriser les lignes budgétaires qui « dérapent », notamment celle du Crédit Vacances et de prendre des mesures correctives si nous ne voulons pas que la situation du Cosog se fragilise davantage.

Dans cet esprit, l’UNSA a proposé la remontée au national du budget billetterie/spectacles afin d’harmoniser la prestation, d’en maitriser l’évolution et de permettre aux Directions régionales de conserver la prestation « Coup de cœur » ainsi qu’un nombre décent de places sur les prestations « week-end » (la ligne billetterie « plombant » le budget des DR).

De même, l’UNSA souhaite faire évoluer raisonnablement le montant de l’Aide aux loisirs des ouvrants droit durant ce mandat.

Pour l’UNSA, une réflexion sur le Crédit Vacances et l’Aide aux loisirs doit avoir lieu pour faire évoluer ces prestations vers le plus grand nombre d’ouvrants droit !


Le Conseil d’administration budgétaire du mois de novembre consacré au budget 2021 sera une étape déterminante pour l’avenir du Cosog.

Nous souhaitons que les organisations syndicales soient responsables et formulent des propositions réalistes et équilibrées dans le cadre d’une enveloppe budgétaire maitrisée. En revanche, nous nous opposons à la proposition CGT de contracter un emprunt pour financer les prestations et compromettre sur le long terme l’équilibre financier du Cosog !


Ensemble, améliorons les prestations, sans mettre le Cosog dans le rouge !