Annick Girardin, secrétaire d’État au Développement et à la Francophonie depuis avril 2014, est nommée, ministre de la Fonction publique depuis le 11 février 2016.

Elle remplace à ce poste Marylise Lebranchu mais sans le portefeuille de la Décentralisation qui disparaît des attributions des membres du gouvernement.

Annick Girardin, députée PRG de Saint-Pierre-et-Miquelon depuis 2007, devra poursuivre l’agenda social de la Fonction publique lancé par Marylise Lebranchu en septembre 2012.

Les principaux dossiers qui l’attendent

Annick Girardin devra mener à bien la mise en œuvre du protocole d’accord PPCR finalisé en juillet 2015 à l’issue de neuf mois d’intenses négociations avec les organisations syndicales de la Fonction publique et poursuivre les chantiers de l’agenda social lancé en septembre 2012 par Marylise Lebranchu.

L’ancienne ministre devait préciser le calendrier 2016 lors du Conseil commun de la Fonction publique prévu le 17 février prochain, qui sera son premier face à face avec les syndicats de fonctionnaires, avec comme priorités la pénibilité, la santé et la sécurité au travail et la formation, des thématiques liées à la mise en place du CPA dans la Fonction publique .

Mais son premier grand test sera le rendez-vous salarial prévu ce mois-ci dans le cadre du protocole d’accord PPCR, rendez-vous qui doit déboucher sur une revalorisation de la valeur du point d’indice, gelé depuis juillet 2010.

Marylise Lebranchu avait récemment préparé le terrain en prévenant que cette revalorisation serait “symbolique”, les marges budgétaires du gouvernement étant contraintes.

Or, les syndicats ont déjà prévenu qu’ils ne se contenteraient pas d’un geste seulement symbolique.