Après nous être félicités, en décembre dernier, de la signature à l’unanimité des organisations syndicales du nouvel accord handicap comportant de nouveaux acquis pour le personnel pour les 3 années à venir, quelle ne fut pas notre surprise lorsque nous avons découvert à l’occasion de la commission de suivi consacrée au bilan de l’accord triennal précédent 2017-2020 que cette année, la CDC est redevable de la taxe FIPHFP ! Taxe proportionnelle à laquelle les employeurs sont assujettis rappelons-le dès lors que le quota d’emplois réservés aux personnels en situation de handicap n’est pas atteint, à savoir 6% de l’effectif.

La CDC n’avait en effet pas payé cette taxe depuis 2017. Certes son montant est symbolique (5000 €) mais elle correspond au manque de 6 postes par rapport à l’objectif de recrutements pour la période de référence !

Nous comprenons bien l’impact non négligeable de la crise sanitaire que nous vivons depuis plus d’un an maintenant, la difficulté à organiser des entretiens, d’autant plus que certaines personnes se seraient auto-censurées et auraient renoncé à postuler. S’ajoute également l’attention particulière apportée pour la mise en place du TOD pour les agents en situation de handicap.

Nous pouvons nous réjouir de la nomination officielle d’un référent handicap bâtimentaire en binôme et de correspondants dédiés pour les établissements de Bordeaux et d’Angers-Cholet.

Mais il n’en reste pas moins que nous sommes déçus de l’absence de mise en place de protocole sanitaire permettant d’effectuer les entretiens en présentiel en cas d’impossibilité d’utiliser Skype ou Teams ainsi que du volume insuffisant de recrutements par rapport à l’effectif global.

L’augmentation de 4% de l’effectif total rémunéré au sein de l’EP en 2020 aurait pourtant dû générer une augmentation proportionnelle du nombre de recrutement de personnes en situation de handicap.

Malgré le recrutement de 9 agents en situation de handicap par rapport à un engagement de 20 agents, le compte n’y est pas avec un nombre d’agents total en baisse de 3.

La Direction nous assure que le recrutement est sa priorité. Mais les chiffres eux sont là et indiquent le contraire en soulignant les insuffisances.

Nous espérons qu’avec le nouvel accord, les ambitions de la Direction seront au rendez-vous.


L’UNSA demande, quoi qu’il en soit, le report de ces 6 postes manquants sur la prochaine période triennale 2021-2023.


Nous savons que la Caisse peut et doit mieux faire. Plus jamais de taxe à payer grâce à une réelle et significative hausse des recrutements, tel est l’objectif !