L’UNSA souhaite alléger l’addition mais pour tous !

Au menu du mercredi 14 février : un groupe de travail sur la grille de subvention des repas à l’AGR. Depuis 2014, la tarification des repas diffère selon les statuts professionnels public, privé et CDP. La Direction propose une nouvelle grille fondée non plus sur l’indice de l’agent, mais sur son revenu net imposable.

Actuellement :

Demain :

(Précision : les modalités ne changeraient pas pour les contrats courts, intérimaires, agents occasionnels ou retraités).

A l’UNSA, nous estimons que ce nouveau système est plus juste que l’ancien, même s’il a ses défauts. Par exemple, il ne prend pas en compte la composition familiale des agents : pour être totalement équitable, il aurait fallu prendre l’avis d’imposition comme base de calcul.

L’UNSA partage l’objectif de la Direction, qui est de rendre la grille plus favorable aux bas revenus ; toutefois il faut veiller à ne pas en faire supporter le coût par une partie des collègues. Car la Direction souhaite compenser l’augmentation de la subvention des plus faibles rémunérations par la baisse de celle des tranches supérieures du barème !


La Direction est généreuse, mais avec l’argent des autres !


Pire encore, pour ne pas augmenter son montant de subvention, la Direction fonde ses simulations sur l’enveloppe globale allouée en 2023… année de pleine application du télétravail avec une subvention globale inférieure de 1 M€ à l’enveloppe de 2019, année qui précède la généralisation du télétravail. Vous l’aurez compris, ce sont donc les 1 525 agents de la dernière tranche, soit près d’un tiers des usagers, pour qui l’addition sera salée. Un tour de passe-passe de la Direction, qui permet non seulement de financer la hausse de la subvention des bas revenus, mais aussi de financer l’impact de la baisse de fréquentation liée au télétravail !

A l’UNSA, nous exigeons donc que la Direction :

  • ré-évalue les pourcentages de subvention en fonction du budget de 2019, lui-même revalorisé de l’inflation et de l’accroissement du nombre de personnel,
  • lisse cette grille, en ajoutant au minimum 3 tranches afin d’éviter les effets de seuil trop impactants.

Pour l’UNSA il est inacceptable de faire baisser le taux de subvention employeur de la tranche haute de 48 % à 40 % pour financer cette réforme tarifaire.

D’autant qu’il y a de facto un risque qu’une partie des agents concernés par une augmentation du coût de leurs repas décide de moins consommer ou de déjeuner à l’extérieur, ce qui impacterait défavorablement l’équilibre du système.


Vous pouvez compter sur l’UNSA pour défendre une réforme équitable !